Principaux renseignements
- Le gouvernement de coalition à trois du chancelier Olaf Scholz s’est effondré en raison de désaccords sur la politique économique.
- L’Allemagne se prépare à des élections générales le 23 février, à la suite d’un accord entre les principaux partis politiques.
- La date des élections de février présente des défis, notamment un engagement plus faible de la part des électeurs par rapport aux campagnes estivales traditionnelles.
Le paysage politique allemand est sur le point de connaître un changement important alors que le pays se prépare à des élections générales le 23 février. Cette décision fait suite à un récent accord conclu entre les principaux partis politiques, notamment les sociaux-démocrates (SPD) du chancelier Olaf Scholz et l’opposition conservatrice CDU/CSU.
La date convenue intervient dans une période d’instabilité de la politique allemande. Le gouvernement de coalition à trois dirigé par Scholz s’est effondré au début du mois avec le départ des Libéraux démocrates (FDP), en raison de désaccords sur la politique économique. Cette crise politique s’inscrit dans un contexte où la plus grande économie d’Europe est confrontée à une récession potentielle pour la deuxième année consécutive et à une incertitude mondiale accrue, alimentée par les conflits en cours en Ukraine et au Moyen-Orient.
Les défis à venir
La date des élections de février, bien que poussée par la CDU pour capitaliser sur sa popularité actuelle, présente ses propres défis. Une campagne menée pendant les mois d’hiver est susceptible de voir un engagement plus faible des électeurs par rapport aux campagnes estivales traditionnelles.
La proposition initiale de M. Scholz d’organiser les élections fin mars s’est heurtée à la pression de ses partenaires de la coalition des Verts et de l’opposition de la CDU, qui souhaitaient que le processus soit accéléré. Le récent sondage indiquant que l’opinion publique est favorable à une élection anticipée a renforcé cette pression. La confirmation officielle de la date de février dépend de la convocation par M. Scholz d’un vote de confiance à la chambre basse du parlement, qui devrait avoir lieu en décembre.
Procédure parlementaire
Si ce vote est perdu, le président Frank-Walter Steinmeier aura un délai de 21 jours pour dissoudre l’assemblée, ce qui lancera la période de 60 jours requise pour organiser les élections. Dans l’intervalle, les autres partenaires de la coalition de M. Scholz continuent de gouverner avec un statut minoritaire, en comptant sur le soutien de l’opposition pour l’adoption des lois.
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