Principaux renseignements
- L’industrie des croisières a dépassé le nombre de passagers d’avant la pandémie, avec plus de 31,7 millions de voyageurs en 2023.
- Les destinations du monde entier mettent en œuvre des restrictions sur l’accostage des navires de croisière en raison de la surpopulation et des préoccupations relatives à la durabilité.
- Les compagnies de croisière explorent des pratiques durables telles que l’échelonnement des arrivées des navires et l’acquisition d’îles privées pour atténuer l’impact du tourisme de masse.
La résurgence de la croisière après la pandémie a relancé les discussions sur son impact environnemental et sur la pression qu’elle exerce sur les hauts lieux du tourisme. Malgré un retour en force, dépassant le nombre de passagers d’avant la pandémie en 2023 avec plus de 31,7 millions de voyageurs, selon le rapport 2024 de la CLIA sur l’état de l’industrie, l’industrie est confrontée à des préoccupations croissantes en matière de durabilité.
Inquiétudes sur les destinations
De nombreuses compagnies de croisière poursuivent activement des objectifs d’émissions nettes nulles d’ici 2050, mais les destinations du monde entier prennent les choses en main. Des villes comme Venise et Juneau ont mis en place des restrictions sur l’accostage des navires de croisière en raison de la surpopulation. Les touristes qui affluent dans des endroits populaires comme Santorin se heurtent souvent au mécontentement de la population locale, ce qui met en évidence la tension entre le tourisme de masse et la préservation d’expériences authentiques.
Conséquences du tourisme de masse
Dans certains cas, les protestations des résidents se font de plus en plus vives, obligeant les touristes à quitter les attractions ou même à interrompre complètement les croisières, comme on l’a vu à Amsterdam. Cette opposition croissante reflète une préoccupation plus large concernant l’empreinte écologique des croisières. Les critiques affirment que les grands navires de croisière contribuent de manière significative aux émissions et endommagent les écosystèmes fragiles par leurs activités.
Pratiques durables
Pour répondre à ces préoccupations, certaines compagnies de croisières explorent des pratiques plus durables. L’échelonnement des arrivées des navires dans les ports les plus fréquentés peut contribuer à atténuer la surpopulation, comme c’est le cas à Mykonos avec son horaire d’accostage échelonné. En outre, l’acquisition d’îles privées par les compagnies de croisières offre une solution potentielle pour des expériences touristiques contrôlées et un impact réduit sur les destinations existantes. Toutefois, l’efficacité de ces mesures reste à démontrer et l’avenir du secteur dépend de la recherche d’un équilibre entre la croissance économique et la responsabilité environnementale.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!