Mercedes-Benz enregistre une baisse significative de ses bénéfices au troisième trimestre


Principaux renseignements

  • Le bénéfice net de Mercedes-Benz est tombé à 1,72 milliard d’euros.
  • Les ventes ont chuté de près de 7 pour cent pour atteindre 34,5 milliards d’euros.
  • L’entreprise prévoit que les ventes annuelles en 2024 seront légèrement inférieures à celles de l’année précédente, et que le bénéfice d’exploitation sera nettement inférieur à celui de l’année dernière.

Mercedes-Benz a annoncé une baisse significative de ses bénéfices au troisième trimestre, attribuant ce recul aux défis du marché et à une concurrence intense, notamment en Chine. Le bénéfice net a atteint 1,72 milliard d’euros, soit une baisse substantielle par rapport aux 3,7 milliards d’euros enregistrés au cours de la même période l’année dernière. Les ventes ont également connu une baisse notable, de près de 7 pour cent, pour atteindre 34,5 milliards d’euros. Cette baisse est principalement due à une diminution de 3 pour cent des livraisons de véhicules dans le monde, les ventes en Chine ayant chuté de 13 pour cent.

Au niveau mondial, les ventes des véhicules de luxe les plus rentables de Mercedes-Benz ont chuté de 12 pour cent. Le directeur financier de l’entreprise, Harald Wilhelm, a reconnu que ces résultats n’étaient pas à la hauteur des attentes. Les constructeurs automobiles allemands, dont Mercedes-Benz, sont confrontés à d’importantes difficultés en Chine, un marché crucial pour eux. Cette lutte est due à l’instabilité économique actuelle de la Chine et à la concurrence croissante des constructeurs automobiles locaux.

Défis à venir

En ce qui concerne l’avenir, Mercedes-Benz prévoit que les ventes annuelles en 2024 seront légèrement inférieures à celles de l’année précédente. Ils prévoient que les ventes du quatrième trimestre resteront à un niveau similaire à celui du troisième trimestre. La société a déjà révisé ses perspectives annuelles à deux reprises au cours du troisième trimestre et prévoit désormais un bénéfice d’exploitation nettement inférieur à celui de l’année précédente. Cette situation difficile reflète les difficultés plus générales rencontrées par les constructeurs automobiles européens, qui sont aux prises avec des coûts de production élevés, une transition lente vers les véhicules électriques et des défis persistants en Chine.

Pressions supplémentaires

Pour ne rien arranger, l’Union européenne s’apprête à imposer des droits de douane plus élevés sur les voitures électriques importées de Chine. Cette évolution est particulièrement préoccupante pour les constructeurs automobiles allemands, qui ont des investissements substantiels en Chine et craignent des mesures de rétorsion.

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