La Turquie envisage de retarder les hausses d’impôts


Principaux renseignements

  • Les autorités turques envisagent de retarder les hausses de taxes prévues en raison des inquiétudes liées à l’inflation.
  • Le report des augmentations de la taxe sur les carburants pourrait aider à stabiliser la croissance des prix et s’aligner sur les objectifs de la banque centrale.
  • L’attention des investisseurs se concentre sur les ajustements du salaire minimum et les mesures de consolidation fiscale.

Les autorités turques étudient la possibilité de retarder certaines augmentations d’impôts prévues pour le début de l’année prochaine. Des sources familières avec les discussions indiquent que les décideurs politiques envisagent particulièrement de reporter les hausses sur les carburants, étant donné leur influence significative sur les taux d’inflation mensuels.

Cette décision stratégique pourrait contribuer à stabiliser la croissance des prix et s’aligner sur les objectifs à court terme de la banque centrale. Toutefois, la décision finale n’a pas encore été prise par le ministère du Trésor et des Finances, qui s’est refusé à tout commentaire à ce sujet. De même, la banque centrale n’a pas répondu immédiatement aux demandes de clarification.

Réactions du gouvernement et des marchés

L’attention des investisseurs s’est concentrée sur les augmentations de taxes prévues sur les prix réglementés et sur l’ajustement du salaire minimum pour 2025 en raison de leur impact potentiel sur les projections d’inflation. Les acteurs du marché prévoient une augmentation du salaire minimum d’environ 25 pour cent pour gérer efficacement la croissance des prix et soutenir les objectifs de la banque centrale. En outre, les investisseurs surveillent de près les signes de mesures d’assainissement budgétaire du ministère des finances, en particulier les réductions de dépenses.

Recommandations du FMI et projections d’inflation

Le Fonds monétaire international a récemment indiqué qu’un « assainissement budgétaire plus important et plus précoce » était essentiel pour soutenir les efforts de désinflation. Alors que le gouvernement prévoit un déficit budgétaire de 3,1 pour cent du produit intérieur brut pour l’année prochaine, l’inflation est retombée à près de 50 pour cent en septembre. La banque centrale vise à réduire encore l’inflation pour la ramener dans une fourchette de 38 pour cent à 42 pour cent. Au cours des sept derniers mois, le taux d’intérêt de référence est resté à 50 pour cent.

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