Principaux renseignements
- La Commission européenne a mis en place un réseau de 71 investisseurs représentant plus de 90 milliards d’euros d’actifs.
- Le réseau vise à encourager le co-investissement dans le cadre d’un fonds d’un milliard d’euros lancé par la Commission européenne en 2021.
- Depuis sa création, le fonds a investi près d’un milliard d’euros dans plus de 250 startups européennes.
Un nouveau réseau d’investisseurs a été mis en place par la Commission européenne pour encourager les investissements dans les entreprises technologiques à haut risque. Ce réseau d' »investisseurs de confiance » comprend 71 membres représentant plus de 90 milliards d’euros d’actifs. Parmi eux figurent des noms connus comme Atomico, basé au Royaume-Uni et réputé pour son soutien à des entreprises de fintech telles que Stripe et Klarna, ou encore le suédois EQT. Des investisseurs financés par l’État en France (Bpifrance) et aux Pays-Bas (Invest-NL) y participent également. Cela rapporte Politico.
Le réseau vise à encourager le co-investissement dans le cadre d’un fonds d’un milliard d’euros lancé par la Commission européenne en 2021. Ce fonds cible spécifiquement les entreprises travaillant sur des technologies non éprouvées et à forte intensité de recherche, qui ont souvent du mal à obtenir le financement nécessaire pour entrer sur le marché. Depuis sa création, le fonds a investi près d’un milliard d’euros dans plus de 250 startups européennes, attirant 4 milliards d’euros supplémentaires de la part d’investisseurs privés par le biais de co-investissements.
Objectifs et mise en œuvre
L’initiative découle d’une préoccupation croissante concernant le retard technologique de l’Europe par rapport aux États-Unis et à la Chine. Un récent rapport d’un groupe d’experts a mis en évidence cette disparité, en soulignant qu’il s’agit du défi à long terme le plus important pour l’Europe. L’approche de la Commission diffère des efforts précédents en prenant des participations directes dans des entreprises technologiques par l’intermédiaire d’un mandataire plutôt que de s’appuyer uniquement sur des subventions ou de soutenir des investisseurs privés.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s’est engagée à étendre cette initiative au cours de son prochain mandat, ce qui en fait une priorité pour la commissaire désignée aux start-ups, la Bulgare Ekaterina Zaharieva.
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