L’Egypte est confrontée à des pressions économiques dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord avec le FMI


Principaux renseignements

  • L’Égypte est confrontée à une situation économique difficile malgré un accord de 7,36 milliards d’euros avec le Fonds monétaire international.
  • Le gouvernement doit donner la priorité au bien-être de ses citoyens au milieu des pressions économiques causées par le programme, et revoir l’accord s’il devient insupportable.
  • Le délicat exercice d’équilibre du pays consiste à remplir les obligations fiscales envers les prêteurs internationaux tout en atténuant l’impact de la hausse des prix sur la population.

Le président Abdel-Fattah El-Sisi a reconnu les difficultés économiques auxquelles l’Égypte est confrontée lors d’une récente conférence au Caire. Il a souligné que l’accord de 7,36 milliards d’euros conclu entre le pays et le Fonds monétaire international était mis en œuvre dans des « circonstances régionales, internationales et mondiales extrêmement difficiles ».

L’accord avec le FMI et son impact

El-Sisi a souligné l’importance de l’accord avec le FMI tout en reconnaissant que le gouvernement doit donner la priorité au bien-être de ses citoyens. Il a indiqué que si les pressions économiques causées par le programme devenaient insupportables pour le peuple égyptien, une révision de l’accord avec le FMI serait nécessaire.

Investissement et pressions économiques

Cette déclaration souligne les difficultés économiques auxquelles l’Égypte est confrontée en dépit d’un accord d’investissement de 32,2 milliards d’euros conclu avec les Émirats arabes unis, qui a facilité le plan de sauvetage du FMI au début de l’année. L’accord du FMI comprend des réductions de dépenses et des augmentations de prix sur les biens et services subventionnés comme l’électricité et le pain, ce qui a entraîné une légère hausse de l’inflation à 26,4 pour cent en septembre.

L’exercice d’équilibre délicat du gouvernement

Les remarques d’El-Sisi reflètent le délicat exercice d’équilibre auquel se livre le gouvernement entre le respect de ses obligations fiscales envers les bailleurs de fonds internationaux et l’atténuation de l’impact de la hausse des prix sur la population. Le dirigeant égyptien a également fait allusion aux inquiétudes économiques mondiales, mentionnant les craintes de récession et les récentes pertes financières de l’Égypte dues à la diminution du trafic sur le canal de Suez dans un contexte de tensions régionales.

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