Berkshire Hathaway réduit sa participation dans Bank of America à moins de 10 pour cent


Principaux renseignements

  • Le groupe Berkshire Hathaway a réduit sa participation dans Bank of America cette semaine.
  • La société a généré plus de 370 millions de dollars en vendant des actions BofA, ramenant sa participation à 9,88 pour cent.
  • Warren Buffett reste le principal actionnaire de Bank of America malgré ces ventes.

Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, a réduit sa participation dans Bank of America cette semaine pour la maintenir en dessous de 10 pour cent. Cette action a été motivée par les récents rachats d’actions de Bank of America, qui ont fait passer la participation de Berkshire au-dessus du seuil réglementaire. Berkshire Hathaway a l’avantage de déclarer ses transactions tous les trimestres et non plus fréquemment, comme c’est le cas lorsqu’on dépasse la limite de 10 pour cent.

Les données de Bloomberg indiquent que Berkshire a généré plus de 370 millions de dollars en vendant des actions BofA cette semaine. Ce désinvestissement a commencé à la mi-juillet et a ramené la participation de Berkshire à 9,88 pour cent. La valeur de la position restante de Berkshire est d’environ 32,64 milliards de dollars à la clôture du marché jeudi.

Rachats d’actions de Bank of America

L’important programme de rachat d’actions de Bank of America, d’un montant total de 3,5 milliards de dollars au cours du troisième trimestre, a permis à Berkshire Hathaway de franchir la barre des 10 pour cent. Cette opération fait suite à plusieurs séries de ventes effectuées par Berkshire, qui avaient auparavant ramené leur participation en dessous de ce seuil.

Stratégie de désinvestissement et vente d’actions

Le récent désinvestissement marque le premier cas de vente d’actions BofA par Berkshire depuis avant le début de la pandémie. Malgré ces ventes, Warren Buffett reste le principal actionnaire de Bank of America. La banque a publié ses résultats du troisième trimestre mardi, soulignant un point bas dans les revenus nets d’intérêts et une augmentation des charges et des pertes de crédit à des sommets pluriannuels.

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