Principaux renseignements
- L’UE a reporté une nouvelle fois la mise en œuvre d’un système de contrôle biométrique aux frontières pour les ressortissants de pays tiers.
- Une approche progressive sera adoptée pour son introduction, sans qu’aucune nouvelle date n’ait été fixée pour l’instant.
- Le logiciel de l’UE n’a pas encore été testé sur les systèmes frontaliers britanniques.
L’Union européenne a reporté une nouvelle fois la mise en œuvre d’un système de contrôle biométrique aux frontières pour les ressortissants de pays tiers (BBC). Initialement prévu pour le 10 novembre, le déploiement a été repoussé en raison des préoccupations de l’Allemagne, de la France et des Pays-Bas en matière de préparation.
Des sources ont indiqué que le logiciel de l’UE n’a pas été testé en direct sur les systèmes frontaliers britanniques. Ylva Johansson, commissaire européenne chargée des affaires intérieures, a déclaré qu’une nouvelle date de mise en œuvre n’avait pas encore été fixée, mais qu’une approche progressive serait adoptée pour son introduction. Ce retard marque un nouveau revers pour le système, qui était initialement prévu pour 2022.
Le système d’entrée-sortie
Le système d’entrée et de sortie (EES) exigera des citoyens non européens, y compris ceux du Royaume-Uni, qu’ils fournissent des données biométriques à n’importe quelle frontière de l’UE pour entrer dans l’UE, au lieu des traditionnels tampons de passeport. Ce système vise à créer un dossier numérique reliant les passeports aux informations biométriques. Les passagers utiliseront des dispositifs portables pour enregistrer leurs données directement dans leur véhicule.
Calendrier de mise en œuvre
Le système européen d’identification des passagers sera mis en œuvre à différents points de passage des frontières, notamment les frontières routières, les aéroports, les ports, les gares ferroviaires, y compris les services Eurostar, et toutes les autres frontières extérieures de l’Union européenne. Le Conseil « Justice et affaires intérieures » de l’UE doit se réunir la semaine prochaine pour discuter de la mise en œuvre du système européen d’évaluation des risques.
Un porte-parole du ministère allemand de l’intérieur a expliqué que l’instabilité au sein de l’agence EU-Lisa, responsable du système, était la raison pour laquelle l’Allemagne n’était pas prête. De même, la France a insisté sur la nécessité d’une préparation minutieuse avant la mise en œuvre de l’EES. Au début du mois, un porte-parole de la Commission européenne a reconnu que des opérations complexes telles que la SEE pouvaient connaître des retards.
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