Principaux renseignements
- L’un des principaux objectifs du plan est d’atteindre un taux de croissance du PIB réel de 1 pour cent en 2024.
- Réduire le ratio déficit/PIB à 3,8 pour cent en 2024 et à moins de 3 pour cent en 2026 est également un objectif.
- Le maintien d’un excédent primaire de 0,1 pour cent en 2024 est un autre objectif du PSB.
Le gouvernement italien a dévoilé un plan global, le « Piano Strutturale di Bilancio » (PSB), conçu pour résoudre le problème de la dette de longue date du pays et pour éviter la procédure de déficit excessif (PDE) de l’Union européenne d’ici à 2026. Le plan définit des objectifs ambitieux en matière de réduction du déficit, d’investissement public et de stabilisation de la dette. Les principaux objectifs consistent à atteindre un taux de croissance du PIB réel de 1 pour cent en 2024, à réduire le ratio déficit/PIB à 3,8 pour cent en 2024, avec un objectif inférieur à 3 pour cent d’ici 2026, et à maintenir un excédent primaire de 0,1 pour cent en 2024.
Toutefois, pour atteindre ces objectifs, il faudra trouver un équilibre entre la discipline budgétaire et la réforme économique. Si le PSB met l’accent sur l’investissement public par le biais du Plan national de relance et de résilience de l’Italie (PNRR), qui devrait augmenter le PIB de 1,1 pour cent d’ici 2031, il reconnaît également la nécessité d’une participation du secteur privé aux investissements à long terme, en particulier dans les énergies vertes et les infrastructures. Cela nécessitera des réformes structurelles visant à éliminer les obstacles à l’investissement privé.
Défis et inquiétudes
Les économistes ont exprimé à la fois leur soutien et leur prudence à l’égard des mesures d’assainissement budgétaire du PSB. Tout en reconnaissant l’engagement du gouvernement en faveur de la responsabilité fiscale, certains experts avertissent qu’un resserrement agressif pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique. Les inquiétudes portent notamment sur la possibilité d’une augmentation des coûts d’emprunt à partir de 2025 et sur l’impact continu des crédits d’impôt à la construction émis entre 2021 et 2023, qui devraient ajouter plus de 2 pour cent du PIB à l’émission annuelle de la dette jusqu’en 2027.
La voie à suivre
Le gouvernement italien est confronté à un délicat exercice d’équilibre pour parvenir à la stabilité fiscale tout en promouvant une croissance économique durable. Le succès du PSB dépendra de sa capacité à gérer efficacement ces priorités concurrentes et à naviguer dans le paysage économique complexe des années à venir.
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