Le Kenya demande au FMI une revue de la corruption et de la gouvernance


Principaux renseignements

  • Le Kenya a demandé au Fonds monétaire international (FMI) de procéder à un examen des pratiques de corruption et de gouvernance du pays.
  • Cette demande vise à renforcer les politiques de gouvernance, à lutter contre la corruption, à améliorer l’efficacité des dépenses publiques et à stimuler la croissance économique.
  • L’évaluation n’est pas directement liée à un déboursement du FMI mais démontre l’engagement du Kenya à répondre aux préoccupations financières.

Le gouvernement Kenyan a demandé au Fonds monétaire international (FMI) de procéder à un examen approfondi des pratiques de corruption et de gouvernance du pays. Cette demande fait suite aux pressions exercées par les pays occidentaux qui s’inquiètent de la stabilité financière du Kenya.

Ces dernières années, le Kenya a été confronté à des problèmes d’endettement croissant. Au début de l’année, le retrait par le pays des augmentations d’impôts proposées, à la suite de violentes manifestations, a encore compliqué ses efforts pour obtenir un déboursement de 600 millions de dollars (près de 550 millions d’euros) de la part du FMI. Le FMI exige des pays qu’ils demandent officiellement un « diagnostic de gouvernance », une évaluation qui examine si la corruption et les faiblesses de la gouvernance entravent la collecte des recettes ou créent d’autres problèmes financiers au sein du gouvernement.

Demande de diagnostic de gouvernance

Selon un porte-parole du FMI, le Kenya entend tirer parti de ce diagnostic pour renforcer ses politiques de gouvernance et lutter contre la corruption. Le but ultime est d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques, de renforcer la compétitivité, de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté de manière durable.

Répondre aux préoccupations financières

Une source au fait de la situation a indiqué que, bien que l’évaluation ne soit pas directement liée au déboursement, elle démontre l’engagement du Kenya à répondre à ses préoccupations financières et à retrouver la stabilité. Les inquiétudes concernant le gaspillage et la corruption perçus par le gouvernement ont alimenté des manifestations de masse en juin, forçant le président William Ruto à abandonner ses projets d’augmentation des impôts pour un montant de 2,7 milliards de dollars ou 2,46 milliards d’euros.

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