Les essais aérospatiaux connaissent parfois des problèmes. En Chine, les fusées retombent sur les villages avoisinants les bases de lancement.
Les accidents de fusées sont toujours impressionnants. Généralement, les on s’arrange pour placer les lanceurs près des zones inhabitées, comme les mers ou les océans. Au pire, quelques vagues et des débris à aller repêcher.
Sauf en Chine, où les principaux lanceurs se trouvent en plein milieu du pays. Et les débris de retomber en zones rurales, et, souvent, habitées.
Ce fut le cas fin novembre, rapporte le MIT Technology Review. Le lancement d’un des boosters d’une Longue Marche 3B, lancée depuis la base de Xichang, est retombé sur des bâtiments d’habitation. Heureusement, plus de peur que de mal : l’incident n’a fait aucun blessé. En revanche, il a provoqué une multitude de réactions sur les réseaux sociaux.
Dans ce cas-ci, l’issue est plus ou moins heureuse. Disons qu’il n’y a aucune victime. Mais la revue du MIT rapporte d’autres incidents. Notamment en 1996, où un engin de la même espèce a raté son vol inaugural et a provoqué un nombre indéterminé de victimes (certains médias parlaient en centaine).
Une pollution invisible
Mais les dégâts ne se limitent pas aux habitations. En Sibérie, plusieurs milliers de tonnes de déchets aérospatiaux jonchent le sol, dans des régions souvent reculées et difficiles d’accès. Perturbant par la même occasion les écosystèmes avec des débris de matériaux divers. Les essais ratés de la base russe de Baïkonour auraient disséminé près de 2.500 tonnes de déchets dans les vastes étendues sibériennes.