Ce mardi marque la reprise du travail au sein d’Audi Brussels, mais uniquement sur base volontaire. Un conseil d’entreprise extraordinaire est également à l’ordre du jour pour discuter de l’avenir de l’usine forestoise.
Contexte : la semaine dernière, grâce à une médiatrice du service public fédéral, travailleurs et direction sont parvenus à un accord concernant le redémarrage de l’usine d’Audi Brussels, après plusieurs semaines d’arrêt de la production et des tensions importantes parmi les salariés, mais aussi en dehors. Ce lundi, une manifestation nationale a eu lieu à Bruxelles en soutien aux travailleurs d’Audi Brussels.
- L’accord implique une reprise sur base volontaire du travail à partir du mardi 17 septembre. Elle concerne le département carrosserie et peinture. Des voitures finalisées vont également pouvoir être envoyées à des distributeurs, avait expliqué Peter D’hoore, directeur de la communication externe d’Audi Brussels la semaine dernière.
- Le lendemain, le mercredi 18 septembre, la production reprendra dans les ateliers de montage, de production des batteries et d’assemblage final.
- « En temps normal, on produit 12 voitures par heure, mais on ne va pas directement produire à 100%. C’est normal qu’après des semaines à l’arrêt, on recommence progressivement. Toutefois, le nombre de volontaires présents ce matin nous permet de suivre la courbe qu’on avait en tête », a expliqué Pascal D’hoore, rapporte Belga.
- À l’aube, ce matin, ils étaient en nombre suffisant pour relancer les machines, a indiqué D’hoore, sans révéler le nombre exact de travailleurs présents.
Plusieurs pistes envisageables
Si cette reprise du travail est de bon augure, tout n’est pas joué pour autant. Le sort d’Audi Brussels est encore incertain, même si les emplois devraient y être maintenus jusqu’à la fin de l’année, selon Pascal Debrulle, délégué FGTB, du moins en partie.
- Le sort d’Audi Brussels sera à nouveau discuté dans la matinée. La direction tiendra en effet un troisième conseil d’entreprise (CE) extraordinaire pour y présenter ou clarifier les projets envisageables pour l’avenir de l’usine dont la restructuration a été annoncée en juillet dernier.
- « On sait qu’il y a des pistes pour trois investisseurs ou repreneurs. Et nous n’avons toujours pas d’infos concrètes sur une société asiatique et sur son degré d’intérêt », a indiqué Pascal Debrulle, rapporte Belga.