Il y a eu un moment de trouble au sein du gouvernement wallon à propos d’une proposition du MR basée sur l’accord de gouvernement. Finalement, le président des Engagés, Maxime Prévot, a dû mettre les points sur les i : le service communautaire pour les chômeurs de longue durée ne sera pas obligatoire.
Dans l’actualité : Le MR oriente un passage du texte dans une direction qui ne plaît pas aux Engagés.
- Le ministre-président wallon, Adrien Dolimont (MR), avait indiqué que son parti était favorable à l’obligation pour les chômeurs de longue durée d’effectuer un service communautaire. Le ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet (MR), a également contribué en expliquant que le service communautaire ne serait pas obligatoire, mais pourrait être lié à l’allocation de chômage.
- Le MR plaide depuis longtemps pour un tel système où l’allocation de chômage serait accordée de manière moins libre. Le président Georges-Louis Bouchez (MR) souhaite également instaurer un tel système.
- Les Engagés estiment que cela va trop loin. Prévot souligne qu’une obligation n’est pas mentionnée dans l’accord de gouvernement wallon. « J’ai personnellement veillé à ce que le texte ne soit pas mal interprété. L’obligation n’est pas la position du gouvernement wallon. C’était le souhait du MR, que je n’ai pas approuvé ».
- Prévot a abordé ce point avec Bouchez et Dolimont. L’accord de gouvernement utilise expressément le mot « inviter », a-t-il précisé. Il s’agit donc « d’une proposition aux demandeurs d’emploi, non d’une obligation ».
- Selon Prévot, Les Engagés et le MR sont d’accord sur le fait que les allocations de chômage peuvent être limitées dans le temps, avec un maximum de deux ans. « Mais les opinions divergent sur la manière dont la mesure doit être mise en œuvre, ce qui devra être décidé au niveau fédéral ». La patate chaude est donc passée au formateur fédéral Bart De Wever (N-VA).