Le filet de sanctions autour de la Russie est flou. Par exemple, les compagnies aériennes russes parviennent toujours à acheter des pièces détachées en Europe pour leurs Boeing et Airbus. Ils le font à travers un réseau de Russes en Occident, d’entreprises qui leur sont liées et de pays qui ne soutiennent pas les sanctions, révèle Meduza.
Le secteur aéronautique russe cherche des failles dans le filet des sanctions : 175 millions d’euros de pièces de rechange ont été importées l’an dernier
Pourquoi est-ce important ?
Le but des sanctions occidentales est de tordre le cou à l’économie russe, de sorte que le financement de "l'opération militaire spéciale" devienne tout simplement impossible. Depuis l’invasion de l’Ukraine, la Russie a dû faire face à de nombreuses sanctions, mais toutes ne semblent pas aussi étanches.Dans l'actu : Entre mars 2022 et mars 2023, la Russie a importé pour 18 milliards de roubles (175 millions d’euros) de pièces d’avions.
- La grande majorité des pièces livrées entrent en Russie via les Émirats arabes unis (9 milliards de roubles), la Chine (5 milliards) et la Turquie (2 milliards). Mais des pays européens continuent également à approvisionner Moscou, même s'ils ont été qualifiés "d'hostiles" par la Russie et qu'ils cosignent les sanctions européennes.
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