Des décennies de mauvaise gestion économique et la déception qui en a résulté vis-à-vis de l’élite politique au pouvoir ont conduit, lors des primaires de dimanche en Argentine, à une victoire stupéfiante pour l’outsider libertarien Javier Milei.
Le Péronisme en route vers la sortie : un outsider libertarien qui veut brûler la banque centrale argentine remporte les primaires
Pourquoi est-ce important ?
Depuis des décennies, l'Argentine est accablée par une mauvaise gestion économique, qui peut être résumée en un mot : le "péronisme". Cela se traduit par un appareil étatique énorme mais intouchable, combiné à l'enrichissement personnel de politiciens corrompus, un protectionnisme brutal qui favorise les entrepreneurs favorables au gouvernement, des syndicats puissants contrôlés par l'État, qui peuvent paralyser le pays à leur guise, et un pouvoir judiciaire hautement politisé. Tout cela dans un pays qui a toujours vécu au-dessus de ses moyens et qui est entré en défaut de payement jusqu'à huit fois au cours des 100 dernières années.Dans l'actualité : Javier Milei, le leader de ‘La Libertad Avanza‘, a obtenu dimanche 31% des voix. Il devient ainsi le grand favori pour remporter l’élection présidentielle du 22 octobre. Le parti d'opposition Junts por el Cambio a obtenu 28 %, tandis que les péronistes au pouvoir ne conservent que 27%.
- 60% des électeurs ont voté pour la droite pro-marché, tandis que tout ce qui penche vers le progressisme a été battu. Et Milei a également pu compter sur les voix des jeu
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