Principaux renseignements
- 95 pour cent des municipalités flamandes ont désormais un échevin pour le bien-être des animaux.
- La nomination d’un échevin responsable du bien-être animal garantit la responsabilité et la visibilité des politiques locales.
- D’ici 2025, aucune municipalité ne devrait être en reste en ce qui concerne la priorité accordée au bien-être animal.
Progrès et réussites
Le ministre flamand du bien-être animal, Ben Weyts, a annoncé avec satisfaction que 95 pour cent des municipalités et des villes disposent désormais d’un échevin désigné pour le bien-être animal. Cela représente une augmentation significative par rapport à il y a huit ans, lorsque seulement un tiers des autorités locales disposaient d’un tel poste. Weyts a exhorté les 15 municipalités restantes à faire de même, en insistant sur la nécessité de disposer d’un point de contact clair et d’un coordinateur pour les politiques de bien-être animal dans chaque communauté.
L’appel de M. Weyts a été renforcé lors d’une réunion des autorités locales consacrée à la politique de bien-être animal. Il a souligné les progrès réalisés au niveau flamand, où le bien-être animal est devenu une responsabilité à part entière. Cette réussite a incité de nombreuses villes et municipalités à adopter des modèles similaires. À l’heure actuelle, 270 municipalités ont désigné un échevin pour le bien-être animal, ce qui permet de savoir qui travaille activement à l’amélioration du bien-être des animaux.
Stratégies et engagements
Au cours de la dernière décennie, le ministre flamand Weyts a été le fer de lance d’une politique solide en matière de bien-être animal, triplant le personnel dédié à ce domaine et multipliant le budget par dix. Parallèlement à des avancées législatives significatives, les forces de l’ordre, les procureurs et les autorités locales reconnaissent de plus en plus l’importance du bien-être animal.
La tendance à nommer des échevins explicitement responsables du bien-être animal a commencé en 2014. En 2017, un tiers des municipalités avaient adopté cette pratique. À la suite des élections municipales de 2018, ce nombre a grimpé à environ 80 pour cent. Les dernières élections ont encore accéléré ce progrès, de sorte que 95 pour cent des 285 municipalités flamandes disposent désormais d’un échevin dédié au bien-être animal.
Message et attentes
Le message de Weyts aux 15 municipalités restantes est clair : nommez un échevin responsable du bien-être animal. Cette simple mesure garantira la responsabilité et la visibilité des politiques locales en matière de bien-être animal, au bénéfice de tous les résidents. Weyts a insisté sur le fait que d’ici 2025, aucune municipalité ne devrait être à la traîne dans ce domaine crucial. Il a cité l’exemple de la gestion des chats errants, une politique qui nécessite une coordination et une supervision au niveau municipal.
Lors d’une réunion avec les échevins responsables du bien-être des animaux, Weyts a exprimé sa gratitude pour leurs efforts et a souligné l’importance de partager les pratiques locales réussies. « Nous avons maintenant des alliés pour l’amélioration du bien-être des animaux dans presque toutes les municipalités », a déclaré Weyts. Il a reconnu l’importance croissante que les citoyens flamands accordent au bien-être animal et attendent de leurs autorités locales qu’elles en fassent une priorité. Il a conclu en se félicitant de l’engagement général en faveur du mouvement initié au niveau flamand il y a dix ans.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!