Les 8 règles d’or du manager diplomate

1. Réfléchissez avant de parler

Si vous ouvrez votre bouche sans réfléchir à un moment de grande charge émotionnelle, il est peu probable que vous exprimiez quelque chose de judicieux. Ecoutez d’abord les autres, réfléchissez bien et exprimez-vous ensuite. 

Les diplomates s’en tiennent aux faits et ne se laissent pas guider par leurs émotions. Une personne qui observe les choses avec sang-froid aura plus de chances d’apaiser une situation tendue et d’en tirer profit.

Le langage corporel en dit long. Ne croisez pas les bras quand quelqu’un vous parle, mais souriez, acquiescez, imitez le comportement de votre interlocuteur et faites preuve d’ouverture d’esprit et de sympathie à travers vos gestes.

Les situations diplomatiques exigent un langage clair et précis. Ce n’est pas le moment de passer du coq à l’âne et de semer (encore plus) la confusion. Choisissez judicieusement vos mots, assurez-vous que tout le monde vous comprend parfaitement et soyez bref et concis.

Même le signal le plus subtil d’agression peut rapidement faire dégénérer une situation délicate. Evitez donc consciemment tout comportement agressif en contrôlant le volume de votre voix et en réfléchissant avant de parler.

Lorsque vous sentez qu’un de vos interlocuteurs risque de devenir émotif, il est préférable de faire une pause dans les négociations et de donner à chacun l’opportunité de revenir à ses esprits. Une conversation entre deux personnes émotives et irrationnelles peut rapidement déboucher sur une altercation qui conduirait à encore plus de frustration.

N’interrompez pas vos interlocuteurs et ne les laissez pas vous interrompre, sinon, c’est l’agitation garantie. Restez toujours poli lorsque vous demandez à quelqu’un de vous laisser parler. S’il s’avère impossible de respecter ce principe, mettez immédiatement fin à la conversation.

Ne déviez jamais de vos principes et ayez un objectif (qui est souvent celui d’une solution à l’amiable à un conflit). Prenez également conscience que le débat n’est pas un jeu de gagnants et de perdants. Un bon diplomate atteint ses objectifs tout en donnant à la ‘contrepartie’ ce qu’elle désire.