Principaux renseignements
- 64 milliards de livres de biens sont cachés derrière des fiducies opaques en Angleterre et au Pays de Galles.
- Des kleptocrates utilisent ces trusts pour échapper au contrôle.
- Transparency International demande de mettre fin à l’anonymat offert par les trusts.
Au Royaume-Uni, des trusts opaques détiennent des biens immobiliers d’une valeur de 64 milliards de livres. La majorité se trouvent en Angleterre et au Pays de Galles. Transparency International a identifié environ 236 500 propriétés concernées. Ces structures cachent les véritables propriétaires. Cela alimente les craintes d’un usage pour blanchir de l’argent ou contourner la loi.
Des militants anticorruption tirent la sonnette d’alarme. Selon eux, des individus corrompus, y compris des kleptocrates, utilisent ces trusts pour cacher leurs richesses. Cela leur permet d’éviter les sanctions et les enquêtes. Un rapport gouvernemental le confirme : ces montages financiers compliquent l’application des sanctions, notamment contre les oligarques russes.
Un appel à réformer la législation
Transparency International demande au gouvernement d’agir. L’organisation veut que les lois empêchent les propriétaires de se cacher derrière des structures opaques. Selon elle, les trusts laissent un vide dans le système de transparence britannique. Ce vide affaiblit les efforts contre la corruption.
Propriétés coûteuses appartenant à des investisseurs étrangers
L’organisation donne des exemples concrets. Un appartement londonien de 61 millions de livres, lié à un proche d’un oligarque russe, n’a pas été saisi. Pourtant, des biens similaires ont été gelés en France. Margot Mollat, chercheuse à Transparency International, affirme que les trusts facilitent la dissimulation d’actifs. Elle appelle le Royaume-Uni à agir. Si le pays veut vraiment mener la lutte contre la corruption, il doit combler cette faille.
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