Une série d’indicateurs cycliques indique un ralentissement et une croissance plus inégale de l’économie mondiale pour le reste de 2018 et le début de 2019. C’est ce que rapporte John Kemp, spécialiste de l’énergie à l’agence de presse Reuters, dans une série de tweets.
Selon Kemp, il existe une corrélation claire et forte entre tous ces indicateurs axés sur le commerce et la croissance économique mondiale. Tout indique un ralentissement de la croissance, à l’exception des États-Unis. En conséquence, la demande de pétrole et l’inflation devraient diminuer.
Voici les 5 indicateurs qui pointent vers cette tendance :
1. Le principal indicateur de l’OCDE
Premièrement, il s’agit du principal indicateur économique de l’OCDE. Celui-ci prend en compte les pays riches les plus importants, ainsi que les économies de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de la Russie, de l’Afrique du Sud et de l’Indonésie. Cet indicateur a culminé en janvier, mais n’a fait que baisser depuis et a même chuté en dessous de la ligne de tendance en mai et en juin.
2. Le volume du commerce mondial
Le volume du commerce mondial a également atteint un pic en janvier avec une augmentation de 5,7 % par rapport à l’année précédente. En mai, cette augmentation a presque été réduite de moitié, à moins de 3 %, selon les chiffres du Bureau des statistiques néerlandais.
3. L’indice des achats mondiaux de JP Morgan
Le dernier indice mondial des directeurs des achats de JP Morgan – une mesure des commandes dans le monde entier – a atteint un sommet en janvier, mais s’est érodé depuis chaque mois, avec une croissance marginale en juillet.
4. L’indice des actions sud-coréen Kospi 100
L’indice Kospi 100 de la Corée du Sud est un excellent indicateur de la croissance du commerce mondial en raison du caractère fortement exportateur du pays. Le KS 100 a culminé en janvier, mais n’a cessé de baisser et se situe maintenant à son plus bas niveau en 15 mois.
5. Le fret aérien mondial
Le fret aérien mondial ou le transport de marchandises par avion continue d’augmenter, mais moins rapidement qu’en 2017. Selon l’IATA (International Air Transport Association), cela reflète la fin d’un cycle durant lequel les entreprises ont réapprovisionné leurs stocks et réduit le nombre de commandes. Le ralentissement de la croissance dans la région Asie-Pacifique, qui représente près de 37 % du fret aérien mondial, est particulièrement frappant.