Anne Tergesen sur MarketWatch évoque une conversation qu’elle a eue avec le journaliste et chercheur Dan Buettner qui a passé la dernière décennie à étudier les endroits du monde ou la longévité des personnes est plus importante. Ces lieux, nommés « zones bleues » sont des régions où l’on recense une concentration élevée de centenaires, une faible mortalité des personnes d’âge mûr et un faible pourcentage de maladies chroniques telles que les pathologies cardiaques, l’obésité, le cancer, la démence ou le diabète.
Ces endroits sont : la région de l’île d’Ikaria en Grèce, Okinawa au Japon, les hautes terres de Sardaigne, Loma Linda en Californie et la péninsule de Nicoya au Costa Rica.
« Les personnes de ces lieux vivent longtemps et meurent rapidement », explique Buettner.
Ce que les résidents de ces régions du monde ont en commun ? Un régime alimentaire à base de plantes et végétaux, d’une quantité importante de graines, d’un apport minime de produits laitiers et de viande et de beaucoup de légumes et d’haricots. En outre, leur produits alimentaires ne sont pas transformés, les sucreries sont absentes et nos régimes maniaques pour perdre du poids n’existent tout simplement pas dans ces endroits.
Voici ces 5 zones bleues mondiales et l’alimentation qui y prédomine :
A Okinawa au Japon :
Les plats préférés des habitants de cette région sont composés principalement de patates douces, de riz brun et de tofu.
A Ikaria, en Grèce:
Le menu s inclut régulièrement de la feta, de pois chiches, de pommes de terre et de l’huile d’olive.
En Sardaigne:
Le pain au levain, les amandes, les fèves et le vin
Dans la péninsule de Nicoya au Costa Rica:
La courge, les haricots et le maïs
A Loma Linda, en Californie
Les chercheurs ont étudié la communauté religieuse importante de protestants conservateurs qui ne fument pas mais dansent et chantent et qui vivent une décennie en plus que le reste de la population. Leur alimentation de base est constituée d’avocats, de saumon, de noix, d’haricots et de farine d’avoine cuite lentement.
En outre, dans chacun de ces lieux, la culture accorde une place importante aux liens étroits avec la famille et les amis, au maintien d’objectifs à un âge avancé, aux techniques destinées à réduire le stress et à une activité physique modérée.
Pour prétendre vivre aussi longtemps que les populations de ces lieux, Buettner recommande une modification de notre environnement susceptible de nous aider à mieux manger :
- Prendre un petit déjeune et dîner légèrement
- Manger en famille (et non pas avec vos dispositifs électroniques) en prenant votre temps
- Lorsqu’il s’agit de repas de socialisation, passer du temps avec des amis qui ont des habitudes alimentaires saines
- Utiliser des petites assiettes
- Ne pas stocker de sucreries ou d’aliments trop sucrés chez vous
- Ne pas demander de pain au restaurant
- Se rappeler que les plats au restaurant ont souvent plus de 200 ou 300 calories.
- Entretenir votre propre potager
- Apprendre au moins 6 recettes de végétaux qui vous serviront de base