22 pays européens signent un accord de partenariat autour de la blockchain

21 États membres de l’Union européenne et le Royaume-Uni ont signé mardi soir un accord de partenariat pour travailler de concert sur le numérique et la blockchain en 2018. Cet accord a été signé dans le cadre du Digital Day de l’UE.

Lors du Digital Day 2018, les États membres de l’UE, auxquels il faut ajouter le Royaume-Uni, ont tenu à montrer l’importance des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne. « 22 pays européens ont signé aujourd’hui une déclaration sur la création d’un partenariat européen de la blockchain », écrit mardi soir la Commission pour le Marché unique numérique

« Le partenariat servira de véhicule de coopération entre les États membres pour échanger leurs expériences et leur expertise dans les domaines techniques et réglementaires et préparer le lancement d’applications blockchain à l’échelle européenne dans le marché unique numérique au profit des secteurs public et privé », ajoute-t-elle.

Les pays signataires

Les 22 pays signataires sont l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, l’Espagne, la Suède et… le Royaume-Uni.  Malgré le Brexit, la Grande-Bretagne travaille encore avec le Marché numérique unique.

« Prochainement, tous les services publics intégreront la blockchain », a déclaré la Commissaire de l’économie numérique Mariya Gabriel. Un changement que la Commission européenne a décidé de soutenir: elle a déjà investi 80 millions d’euros dans des projets qui travaillent avec la technologie de la blockchain au travers de l’Observatoire-forum des chaînes de blocs de l’UE. Mardi, elle a décidé qu’environ 300 millions d’euros supplémentaires allaient être alloués à la chaîne de blocs.

Pourquoi la blockchain?

La blockchain est une technologie employée par un certain nombre de monnaies virtuelles comme le Bitcoin ou l’Ethereum. L’accord de partenariat n’a toutefois pas été signé pour ces monnaies mais pour des applications sociétales.

La Commission estime que « la nature décentralisée et collaborative de la blockchain et de ses applications permet d’exploiter dès le départ l’intégralité du marché unique numérique ». Les commissaires estiment que cette technologie pourrait faciliter l’échange d’informations dans le secteur médical, dans la recherche scientifique et dans la gestion des intelligences artificielles.

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