La technologie et l’automatisation rendent de plus en plus de métiers obsolètes, et ce n’est pas fini. Si vous voulez vous assurer que votre emploi ne sera pas bientôt menacé par un robot, vous pouvez choisir de travailler dans l’un des 10 métiers où l’intervention humaine demeurera cruciale. Le site The Fiscal Times fiscales dresse une liste de ces 10 secteurs :
- Les énergies éolienne et solaire. Les matériels (éoliennes et panneaux solaires) seront eux-mêmes fabriqués par des robots, mais les installations sont toutes différentes, et devront donc être conçues individuellement. Pour installer ces matériels, il faudra des plombiers, des électriciens et des ouvriers employés à la construction.
- Les help desks. Les services d’assistance des entreprises américaines, qui avaient massivement été délocalisés en Asie, commencent à être rapatriés aux Etats Unis. Avec la crise, les coûts de main-d’œuvre se sont réduits aux États-Unis, mais de plus, les sociétés ont réalisé que les accents étrangers des employés de leurs plateformes délocalisées pouvaient agacer leurs clients. Les logiciels d’intelligence artificielle, tels que Siri (celui qui équipe l’iPhone 4S) ne sont pas encore assez évolués pour être capables de prendre en charge toutes les situations qui peuvent se présenter.
- La gestion de l’automatisation. Les robots auront toujours besoin de gestionnaires. Chaque ligne d’automates a besoin de personnes qui comprennent la nature des tâches que les robots doivent exécuter, et qui possèdent l’expertise nécessaire pour les calibrer, les entretenir et les réparer.
- L’enseignement primaire et secondaire. L’enseignement n’est pas guidé par le profit, et les emplois ne pourraient pas facilement être automatisés. En revanche, l’enseignement supérieur est mis en péril par internet (cours en ligne).
- Les think tanks sur l’environnement. Le changement climatique et les coûts croissants de l’énergie impliquent que de plus en plus de personnes seront nécessaires pour penser et concevoir des stratégies et des ressources pour aider les entreprises à réduire leur empreinte carbone.
- La plus grande partie du secteur des soins de santé. Les médecins, les infirmières et les autres travailleurs du secteur de la santé qui travaillent directement au contact des patients sont pour l’instant à l’abri. Mais il existe tout de même des pans de ce secteur où une certaine automatisation pourra se produire, comme dans les pharmacies, les soins aux personnes âgées, la radiologie, et l’interprétation des scanners, déjà fortement externalisée en Inde.
- Le secteur social. Les robots ne pourront pas vraiment s’imposer dans les domaines où le contact humain est essentiel, et où l’interaction avec des machines sera nettement inférieure. Ainsi, les services funéraires, les garderies, et les emplois de travailleurs sociaux devraient être épargnés.
- Les médias. Les rédacteurs, journalistes et concepteurs de sites internet seront encore nécessaires pour alimenter l’internet à l’avenir, et seules les humains peuvent accomplir ces travaux. De même, la créativité humaine restera nécessaire à la télévision, dans les journaux et les magazines.
- Les avocats, analystes financiers et autres professions reposant sur des expertises créatives. Tout travail qui exige plus qu’un simple raisonnement logique, un jugement de valeurs, par exemple, ne sera pas encore automatisable. Les tâches de routine peuvent être pris en charge par des robots, mais pas la pensée créative.
- La politique. Un robot ne pourra probablement jamais être élu président des Etats Unis. Beaucoup de tâches bureaucratiques peuvent être automatisées, mais le travail de politicien ne pourra jamais l’être. Et même si les robots devenaient assez intelligents pour occuper le terrain de la politique, ils ne pourraient pas y avoir accès. Les politiciens actuels… ne leur permettraient jamais de prendre leur place !