1 salarié sur 6 retourne chez son ancien employeur

Près d’un salarié sur six qui a changé d’emploi revient tôt ou tard chez son ancien employeur, d’après une étude menée par Protime, une entreprise spécialisée dans la gestion du temps et la planification du travail.


Principaux renseignements

  • Changer de travail ne rend pas tout le monde plus heureux : ainsi, un salarié flamand sur six retourne chez son ancien employeur.
  • Un meilleur salaire est la principale raison de revenir chez un ancien employeur.

Dans l’actualité : Une enquête de Protime, en collaboration avec le bureau d’études iVOX, réalisée auprès de 1 000 salariés flamands, montre que près d’un salarié sur six (16,5 %) revient après avoir exploré d’autres horizons.

  • Chez les hommes, cela concerne même un salarié sur cinq (20 %). Les femmes retournent moins souvent chez leur ancien employeur, avec un chiffre de 14 %.
  • Plus d’un quart des salariés (27 %) n’est pas encore retourné chez un ex-employeur, mais envisage de le faire.
  • Pour les 56,5 % restants, un retour est exclu.
  • L’enquête montre également que plus d’un quart des salariés (27 %) n’a jamais changé d’emploi.
    • Il est intéressant de noter que pas moins de 29 % des plus de 55 ans travaillent encore pour leur premier employeur, contre 31 % des moins de 35 ans et 23 % des 35 à 54 ans.

Pourquoi certains retournent-ils chez leur ancien employeur ?

Détails : L’étude de Protime montre que diverses raisons motivent les salariés à revenir vers leur ancien employeur.

  • Un meilleur salaire (32 %) est la principale raison, suivi par le manque de leurs collègues (26 %) et un meilleur équilibre travail-vie privée (25 %).
  • 25 % des répondants déclarent également que le travail en lui-même leur manquait, et 15 % disent ressentir un manque vis-à-vis des clients.
  • « Souvent, les salariés regrettent leurs collègues de confiance et la sécurité de leur ancien poste. Cela les motive à revenir. Cela survient généralement après la rupture du contrat psychologique, par exemple des promesses non tenues, ou pour des raisons financières comme une augmentation de salaire, » explique Lode Godderis, professeur de médecine du travail à la KU Leuven.
Plus