Les prévisions de croissance de l’économie française sont revues à la hausse en raison de l’essor des Jeux olympiques et des inquiétudes concernant l’inflation


Principaux renseignements

  • La Banque centrale a relevé les prévisions de croissance de la France à la mi-septembre, citant des nouvelles économiques positives.
  • Une déflation soutenue permettrait des gains de pouvoir d’achat et des réductions de taux d’intérêt.
  • L’instabilité politique et l’écart croissant des taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne constituent des défis pour le financement de l’économie.

En juin, la banque centrale a annoncé une croissance prévue de 0,8 pourcent du produit intérieur brut (PIB) de la France pour l’année en cours. En réponse aux nouvelles économiques positives concernant l’inflation et le succès des Jeux olympiques, la Banque de France a légèrement relevé sa prévision de croissance pour 2024 à la mi-septembre. Toutefois, le gouverneur a mis en garde contre l’impact de l’impasse politique dans le pays.

Deux évolutions économiques positives ont été soulignées. D’une part, une déflation soutenue permettrait des gains de pouvoir d’achat et des réductions de taux d’intérêt. Deuxièmement, le succès des Jeux olympiques donnerait un coup de pouce temporaire.

Perspectives économiques du gouvernement

En ce qui concerne les perspectives économiques du gouvernement, la banque centrale a initialement prévu une croissance du PIB de 1 pourcent pour 2024, mais l’a ensuite révisée à la hausse à la suite de ces indicateurs positifs.

Le gouverneur s’est dit préoccupé par deux incertitudes importantes qui affectent les perspectives économiques. Premièrement, l’écart croissant des taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne, qui a atteint 0,75 pourcent, pose des problèmes pour le financement de l’économie. Deuxièmement, l’instabilité politique en France, le président n’ayant pas encore nommé de nouveau Premier ministre à la suite des élections législatives, suscite des inquiétudes.

Défis à venir

Le gouverneur a souligné l’importance de s’attaquer au déficit budgétaire en tant que priorité pour le prochain gouvernement. Notamment, le ministre de l’Économie sortant a révélé un déficit prévu de 5,6 pourcent du PIB pour 2024 et a exhorté le nouveau Premier ministre à mettre en œuvre des économies budgétaires immédiates de 16 milliards d’euros.

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