Les embouteillages belges : Waze est à l’origine d’une partie du problème

Mardi, on a enregistré 505 km d’embouteillages sur les routes belges. Cela en a fait la journée de l’année la plus encombrée. En conséquence, les automobilistes les plus expérimentés ont dégainé leur application Waze. Cette application leur propose automatiquement un itinéraire alternatif plus rapide, et pour cette raison, elle est devenue très populaire au cours de ces dernières années.

Waze est souvent présentée comme une bénédiction pour éviter les bouchons, mais pour notre pays, elle devient de plus en plus une malédiction. Le problème, c’est que de plus en plus de gens utilisent l’application, ce qui signifie que les alternatives proposées deviennent aussi engorgées.

« Un programme comme Waze est pratique en Belgique, où le réseau routier est dense. On peut toujours choisir : l’autoroute, ou un raccourci. Mais ces applications sont autodestructrices », affirme l’expert de la circulation Willy Miermans dans Het Nieuwsblad.

Les itinéraires alternatifs sont aussi engorgés

Le problème, c’est que de nos jours, il y a tellement de personnes qui font appel à Waze que les itinéraires alternatifs proposés sont aussi utilisés par de nombreuses personnes. En conséquence, ils finissent eux aussi par être embouteillés.

Après chaque grande journée de congestion, Waze gagne en popularité, si bien que le problème s’intensifie. Les municipalités dans les banlieues de Bruxelles et d’Anvers ont noté une forte augmentation du trafic au cours des dernières années.

Pas de solution pour le moment

Le gouvernement flamand n’a pas encore de solutions pour ce problème. Le ministre flamand de la mobilité, Ben Weyts (N-VA), et son prédécesseur Hilde Crevits (CD & V) ont travaillé entre 2010 et 2015 sur un réseau routier de marchandises, mais ce projet a été avorté.

Entre-temps, le gouvernement a tenté de cartographier la circulation dans l’agglomération bruxelloise. « À long terme, cela pourrait offrir des solutions pour un trafic plus fluide et plus sûr », déclare Ben Weyts dans Het Nieuwsblad. Par la suite, ce sera au tour du trafic dans l’agglomération anversoise. Cette dernière est aujourd’hui confrontée à des embouteillages gigantesques.

#s3gt_translate_tooltip_mini { display: none !important; }