Voici les plus petites chambres d’hôtel du monde

Le groupe japonais Nine Hours qui offre la possibilité avantageuse de dormir dans des chambres d’hôtels « capsules », a ouvert récemment une nouvelle filiale à l’aéroport de Narita à Tokyo, annonce le magazine The Economist.

Introduit à Osaka en 1979, le concept d’hôtels « capsules » n’est pas nouveau, mais c’est la première fois que cette formule est proposée dans un aéroport.

« Les hôtels « capsules » ont depuis lors  acquis une grande popularité auprès des voyageurs, des employés de bureau éméchés et même des demandeurs d’emploi », explique The Economist. « Il est cependant étonnant que l’on n’ait pas tenté auparavant §de proposer aussi ce concept dans les aéroports ».

« Les voyageurs doivent en effet souvent passer quelques heures en transit dans un aéroport. La plupart du temps, ce laps de temps n’est pas assez long pour réserver une chambre d’hôtel qui en outre est relativement cher. Dormir un peu dans un hôtel « capsule » §peut donc représenter une solution sensée et peu onéreuse§ pour une escale dans un aéroport ».

Nine Hours a installé environ 129 chambres « capsules » à l’aéroport de Narita. Une capsule a deux mètres de long, un mètre de large et de haut. Elles peuvent être louées la première heure pour 14,5 euros, ensuite on compte 4,80 euros par heure. Pour une nuit complète, le tarif est de 42,5 euros.

Les clients ont accès à des douches, au Wi-Fi, à des espaces de rangement et à un salon commun. D’autres concepts d’hôtels bon marché pour de courtes périodes ont déjà été lancés sur le marché. Le groupe britannique Yotel a mis au point un système qui loue des chambres « cabines » à l’heure à l’aéroport de Gatwick. Des « NapCab », des chambres « cabines » à la minute sont proposées à l’aéroport de Munich.

« Toute initiative qui rend plus humain le séjour dans un aéroport doit être saluée », souligne The Economist. « Il faut bien constater que les solutions de logements se trouvent le plus souvent en dehors de la zone de transit ». « Les voyageurs qui veulent profiter de ces services doivent passer deux fois la douane et la sécurité ce qui mène à une perte de temps et à un stress supplémentaires, mais aussi à l’obligation éventuelle d’avoir des visas en plus. D’autre part, lors de longues escales, la plupart des passagers quittent souvent la zone de transit », conclut le journal.

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