Secteur aéronautique sous pression en raison des droits d’importation américains


Principaux renseignements

  • Cinq pays (le Canada, la Chine, le Japon, le Mexique et la Suisse) ainsi que l’Union européenne ont fait part à l’administration Trump de leurs préoccupations concernant d’éventuels droits de douane sur les avions.
  • L’industrie aérospatiale fait activement pression contre les droits de douane proposés, citant les avantages de l’accord de 1979 sur l’aviation civile.
  • Des entreprises comme Boeing soulignent l’importance de l’exemption de droits de douane pour les avions et les pièces détachées dans les accords commerciaux internationaux.

La pression internationale s’intensifie contre l’imposition éventuelle de nouveaux droits de douane sur les avions et les pièces détachées importés. Cinq nations – le Canada, la Chine, le Japon, le Mexique et la Suisse – ainsi que l’Union européenne ont fait part de leurs préoccupations à l’administration Trump. Ils estiment que ces droits de douane nuiraient aux relations commerciales existantes et pourraient donner lieu à des mesures de rétorsion.

L’industrie aérospatiale fait également activement pression contre les droits de douane proposés, en citant les avantages de l’accord de 1979 sur les aéronefs civils, qui a généré un excédent commercial substantiel pour les États-Unis. Des entreprises comme Boeing soulignent l’importance de l’exemption de droits de douane pour les aéronefs et les pièces détachées dans les accords commerciaux internationaux, en citant en exemple un accord récent avec le Royaume-Uni.

L’impact économique

L’impact économique des droits de douane est une préoccupation majeure. Le Mexique met l’accent sur ses exportations importantes de pièces détachées d’aéronefs vers les États-Unis, tandis que l’UE souligne l’importance du commerce bilatéral d’aéronefs entre les deux régions.

Les inquiétudes vont au-delà des implications économiques. Des compagnies aériennes comme Delta et des groupes industriels avertissent que les droits de douane pourraient augmenter le prix des billets, mettre en péril la sécurité aérienne et perturber les chaînes d’approvisionnement. Robin Hayes, PDG d’Airbus Americas, s’oppose à la faisabilité de la création d’une chaîne d’approvisionnement entièrement nationale pour la production d’avions. Boeing, quant à lui, réplique en affirmant sa volonté d’augmenter le contenu américain de ses avions.

Malgré ces inquiétudes, le syndicat United Auto Workers soutient les droits de douane et les quotas de production nationale, citant les pertes d’emplois dans le secteur aérospatial au cours des dernières décennies. JetBlue Airways s’oppose à de nouveaux droits de douane, plaidant pour des politiques commerciales qui favorisent la stabilité et l’accessibilité financière dans l’industrie aéronautique.

Plus