Principaux renseignements
- La Pologne a catégoriquement refusé les patrouilles frontalières conjointes avec l’Allemagne.
- Le ministre polonais de la Défense, Władysław Kosiniak-Kamysz, a souligné que la Pologne gérerait seule ses frontières nationales.
- Les « patrouilles citoyennes » d’extrême droite sont condamnées par le gouvernement et les experts en sécurité.
Le ministre polonais de la Défense, Władysław Kosiniak-Kamysz, a fermement rejeté la proposition de l’Allemagne d’organiser des patrouilles frontalières conjointes. Il a insisté sur le fait que la Pologne était seule responsable de la protection de ses frontières nationales.
Ce refus intervient après les récentes mesures prises par la Pologne. Le pays a rétabli les contrôles aux frontières avec l’Allemagne et la Lituanie en raison d’une augmentation des flux de migrants illégaux en provenance de Lituanie. Des rapports suggèrent également que l’Allemagne renvoie des migrants illégaux vers la Pologne. Ces éléments ont poussé le ministre allemand de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, à proposer des mesures de contrôle frontalier conjointes entre Varsovie et Berlin.
Des patrouilles citoyennes illégales alimentent les tensions
La situation se complique davantage en raison de « patrouilles citoyennes » non officielles. Celles-ci sont organisées par le mouvement d’extrême droite « Mouvement de défense des frontières » (Border Defence Movement), dirigé par Robert Bąkiewicz. Ces groupes patrouillent le long de la frontière occidentale polonaise pour tenter de bloquer l’immigration illégale.
Kosiniak-Kamysz a condamné ces initiatives illégales, affirmant que les forces de sécurité polonaises assuraient déjà une protection suffisante des frontières. Il a rappelé que se faire passer pour un agent de l’ordre en Pologne était un délit. Des experts en sécurité ont également critiqué ces « contrôles citoyens ».
Un appel à une approche officielle
Kosiniak-Kamysz a encouragé les citoyens souhaitant contribuer à la surveillance des frontières à rejoindre les rangs de la garde-frontière officielle. Il a également noté que l’Allemagne avait modifié sa politique migratoire, rendant désormais plus difficile l’accès des migrants à son territoire.
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