Web Analytics

Mineurs non accompagnés en Belgique: Une crise croissante affectant les jeunes filles


Principaux renseignements

  • Le nombre de mineurs non accompagnés dans les villes belges est estimé à 3 500.
  • Les enfants sont de plus en plus jeunes et le nombre de filles confrontées à des problèmes similaires à ceux rencontrés par les garçons il y a quinze ans a augmenté.
  • Beaucoup sont forcés de vivre dans la rue ou dans les gares, ce qui les rend vulnérables à l’exploitation et aux abus.

Le nombre de mineurs non accompagnés dans les villes belges est estimé à 3 500. De plus, il existe une tendance inquiétante vers des enfants plus jeunes et une augmentation du nombre de filles. C’est ce que rapporte Belga. Mercredi, le commissaire Soulaÿman Laqdim s’est adressé au Parlement de la Communauté française. Il a ainsi souligné cette évolution et la situation alarmante de ces jeunes vulnérables.

Il y a quinze ans, les mineurs non accompagnés étaient majoritairement des garçons, représentant 95 pour cent de la population. Aujourd’hui, ce chiffre a chuté à 78 pour cent, reflétant ainsi une augmentation significative du nombre de filles. En conséquence, nombre d’entre elles vivent dans la rue ou dans les gares, ce qui les expose à l’exploitation et aux abus des réseaux criminels.

Vulnérable à l’exploitation et aux abus par des réseaux criminels

Nombreux sont ceux qui vivent dans la rue ou dans les gares, ce qui les expose à l’exploitation et aux abus des réseaux criminels. Ils subissent souvent une exploitation sexuelle, travaillent illégalement et font face à des violences incompréhensibles. Laqdim s’est dit très préoccupé par l’ampleur de cette violence. Il a noté qu’après des interventions des travailleurs sociaux, de nombreux mineurs doivent se faire traiter à l’hôpital pour une opération sur leurs organes génitaux.

Mercenaires pour des réseaux de drogue

L’utilisation de ces mineurs comme mercenaires par les réseaux de trafiquants de drogue aggrave la crise. Leur vulnérabilité et leur manque de valeur les rendent exploitables à peu de frais. De plus, ils sont facilement éliminés lorsque cela s’avère nécessaire, ce qui minimise les répercussions dans le monde criminel. M. Laqdim a souligné que résoudre ce problème nécessite une approche multidimensionnelle. Cette approche doit se concentrer sur la satisfaction des besoins fondamentaux de ces enfants, comme la fourniture d’un abri sûr et l’obtention d’un statut juridique.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus