(ABM FN) Malgré une séance positive vendredi, la bourse de Bruxelles a encore perdu du terrain cette semaine. L’indice Bel20 a clôturé la séance de vendredi à 3.685 points, soit une baisse hebdomadaire de 0,4 pour cent.

Parmi les éléments d’explication à cette nouvelle semaine teintée de rouge, Simon Wiersma, gestionnaire d'investissements chez ING, note que les craintes d'inflation se sont transformées en craintes de récession.

"Le paradoxe est que la crainte d'une récession réduit en fait la probabilité d'une récession. Après tout, une baisse des prix des matières premières réduit l'inflation et pousse à la baisse les taux d'intérêt. Et les banques centrales sont moins susceptibles de fermer le robinet à liquidités lorsque la pression inflationniste s'atténue. C'est ainsi que le marché résout ses propres problèmes", explique Wiersma.

Philippe Gijsels, stratégiste chez BNP Paribas, souligne pour sa part que “les perspectives, tant pour la croissance que pour l'inflation, restent très difficiles à appréhender. Les banques centrales doivent accomplir la tâche extrêmement difficile de maîtriser l'inflation, de préférence sans pousser l'économie en récession. Mais comme l'inflation provient à la fois de la demande et de l'offre, il reste difficile d'estimer dans quelle mesure un ralentissement de l'économie, entraîné par des taux d'intérêt plus élevés, entraînera effectivement une baisse de l'inflation.”

On retiendra que la semaine avait commencé dans le calme, Wall Street étant fermée lundi pour cause de Juneteenth, ce qui a pesé sur les volumes à Bruxelles comme ailleurs en Europe.

Les échanges se sont davantage animés lorsque le président de la Réserve fédérale s'est présenté en milieu de semaine devant le Congrès américain, lors de son audition semestrielle sur la politique monétaire de la banque centrale.

Lors de son audition, Powell a parlé d'un objectif "ambitieux" pour un atterrissage en douceur de l'économie américaine, ce qui signifie ramener l’inflation à deux pour cent tout en conservant un marché du travail solide. S’il a précisé qu’une récession n'est pas inévitable, le président de la Fed a affirmé l’engagement "inconditionnel" de la Fed pour lutter contre l'inflation.

Selon Krishna Guha d'Evercore ISI, "inconditionnel" implique que la Fed est prête à accepter une hausse du chômage, ainsi qu'une récession, dans le but de réduire l'inflation.

La déclaration de Powell selon laquelle l'économie américaine semble suffisamment forte pour supporter des taux d'intérêt plus élevés a apporté du soulagement, explique Simoen Wiersma d'ING. Les rendements obligataires américains ont notamment baissé dans la foulée. Vendredi, le dix ans américain pointait à 3,15 pour cent, contre 3,40 pour cent une semaine plus tôt.

"Lorsque la pression inflationniste s'atténue, les obligations d'État retrouvent à nouveau leur statut de "valeur refuge". Jusqu'à ce que les craintes d'inflation refassent surface, bien sûr", a déclaré Wiersma.

L'économie mondiale s'affaiblit rapidement

Dans un contexte de craintes récessionnistes qui vont crescendo, les indices mondiaux des directeurs d'achat de l'industrie manufacturière et des services pour le mois de juin furent également au centre de l'attention cette semaine.

Calculés sur la base de sondages d'entreprises, les indicateurs des directeurs d'achat pour l'Allemagne, la France et la zone euro sont ressortis nettement inférieurs à ceux du mois de mai. Toutefois, avec des niveaux supérieurs à 50, ils laissent encore entrevoir une croissance de l’économie.

Selon Chris Williamson de S&P Global, la croissance de la zone euro montre des signes d’essoufflement en juin, maintenant que la hausse de la demande consécutive à la crise sanitaire commence à s'estomper. Aux États-Unis, la situation n'est pas bien différente et la menace d'une contraction économique au troisième trimestre plane, a ajouté l'économiste. 

Sur le marché des changes, l’euro a clôturé la semaine à 1,055 dollar, en hausse de 0,6 pour cent en glissement hebdomadaire. Selon Bernard Keppenne, la monnaie unique a été soutenue par les signaux envoyés par les membres de la BCE, et notamment la présidente Christine Lagarde en début de semaine, laissant entendre que l'institution monétaire fera en sorte que les spreads restent sous contrôle au sein de la zone euro.

Sur le front pétrolier, le Brent pour livraison en août est à l’équilibre en glissement hebdomadaire, à 113 dollars le baril.

Les gagnants et perdants de la semaine

La semaine a été marquée par la déroute des valeurs des télécommunications, après l’annonce des résultats de la mise aux enchères du spectre 5G. De l’avis général des analystes, si le montant de 1,2 milliard d'euros se révèle beaucoup plus élevé que prévu, il reste raisonnable par rapport aux autres pays européens. 

La vente aux enchères a également confirmé l'arrivée d'un quatrième joueur. Les actions de Proximus et de Telenet ont été malmenées dans la foulée, perdant respectivement 15 et 7,50 pour cent en glissement hebdomadaire. Orange Belgium a été moins sanctionnée, la valeur affichant un repli de 1,35 pour cent.

Semaine difficile également pour Umicore, lestée de 14 pour cent. Le spécialiste belge de la transformation des métaux a présenté sa nouvelle stratégie lors de sa journée investisseurs mercredi, qui vise à doubler le chiffre d'affaires d'ici 2030. Pour cela, Umicore compte investir cinq milliards d'euros entre 2022 et 2026. Selon les analystes, ce chiffre est considérablement plus élevé que prévu.

Parmi les actions immobilières, Aedifica et Home Invest Belgium ont frappé à la porte des investisseurs pour lever de nouveaux capitaux. Aedifica a placé quelque trois millions d’actions nouvelles à 87 euros chacune, levant ainsi plus d'un quart de milliard. Home Invest a levé pour sa part 30 millions d'euros via le placement de 1,4 million d'actions à 21,16 euros chacune. La FSMA a temporairement suspendu la négociation des deux valeurs cette semaine. L'action Aedifica a clôturé la semaine à 92,6 euros et Home Invest à 116 euros.

Recticel a chuté pour sa part de 14 pour cent, sur fond d’un vent sectoriel défavorable après que son homologue irlandais Kingspan ait averti que l'afflux de commandes était sous pression.

Parmi les plus fortes hausses figurent Mithra et Biocartis, avec des gains hebdomadaires respectifs de 32 et 13 pour cent.

Le spécialiste de la contraception féminine a levé 23,5 millions d'euros cette semaine, par l'émission de nouvelles actions. Selon Degroof Petercam, cela a permis aux investisseurs d'avoir une meilleure visibilité de la situation financière de la société de biotechnologie. La banque d'investissement, comme Berenberg, a toutefois abaissé l'objectif de cours de l'action.

Biocartis a annoncé quant à lui le lancement d'un nouveau test rapide pour le cancer du poumon et a étendu sa collaboration avec Astrazeneca.

UCB a abaissé vendredi ses perspectives pour 2022, mais a laissé inchangés ses objectifs pour 2025. Pour cette année, UCB table désormais sur des ventes allant de 5,3 à 5,4 milliards d'euros. L'EBITDA ajusté représentera 21 à 22 pour cent des ventes et le bénéfice de base par action est attendu entre 3,70 et 4,00 euros. Selon Kepler Cheuvreux, le laboratoire a procédé à une réduction de ses prévisions un peu plus forte que prévu. KBC Securities et UBS ont reçu leurs objectifs de cours à la baisse. L'action a gagné 1,5 pour cent cette semaine.

Argenx a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments EMA pour l'utilisation de l'efgartigimod dans le traitement de la myasthénie généralisée. La Commission européenne dispose maintenant de 60 jours pour examiner la demande de commercialisation d'Argenx. L'action a progressé de 1,9 pour cent.

Le gestionnaire de réseau Elia, qui a levé 590 millions d’euros via le placement de nouvelles actions et de scrips, a clôturé la semaine proche de l’équilibre.

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(ABM FN) Le vert était de rigueur ce vendredi à la bourse de Bruxelles, au terme d’une nouvelle semaine volatile. Le Bel20 a clôturé la séance en hausse de 1,05 pour cent à 3.685 points.

Dans un entretien accordé à ABM Financial News, Philippe Ledent de chez ING souligne que l’élément à retenir de la semaine est la publication des indicateurs PMI en Europe et aux Etats-Unis, lesquels jaugent la confiance des chefs d’entreprise.

Suivis de près par les marchés, ces indicateurs ont corrigé assez nettement en juin, ce qui fait dire à l’économiste que les entreprises commencent à souffrir de la conjoncture et de la succession des chocs que l’on connait.

"Jusqu’à présent, la succession de ces chocs avait surtout affecté la confiance des ménages et bizarrement, moins celle des entreprises, dont le moral semble désormais moins bon".

Selon l'économiste d'ING, la publication de ces indicateurs explique le reflux des taux en euro et en dollar ces derniers jours, pour la raison que les marchés commencent à se demander si les Banques centrales pourront vraiment opérer des hausses de taux aussi brutales que prévu.

Le dix ans américain pointait ce vendredi à 3,10 pour cent, contre 3,4 pour cent une semaine plutôt. La tendance était également à la détente de notre côté de l’Atlantique.

"La baisse des taux observée est un élément très important car cela veut dire que le marché acte le fait que la croissance économique commence à ralentir, et que les investisseurs intègrent la potentialité de voir les Banques centrales ne pas augmenter leurs taux directeurs aussi durement que prévu".

Selon l’économiste, cette perspective a donné de l’oxygène au marché des actions, qui s’est mieux comporté dans la seconde partie de la semaine.

Philippe Ledent tiendra naturellement à l’oeil les chiffres de l’inflation la semaine prochaine. "S’il s’avère que l’inflation a reflué en juin, cela accréditerait l’hypothèse selon laquelle les Banques centrales pourraient ne pas avoir à serrer la vis trop fort pour contenir l’inflation", conclut-il 

Sur le marché des changes, l’euro a clôturé en légère hausse à 1,055 dollar. Le pétrole était lui en nette hausse, le Brent progressant de plus de 3 pour cent au-dessus des 113 dollars le baril.

Actions en hausse et en baisse

Dans l'indice principal, Proximus a gagné 4 après avoir touché un plus bas historique jeudi. UBS a retiré l'action de la liste d'achat et revu l'objectif de cours à la baisse. Les objectifs de cours de Telenet et Orange Belgium ont également été abaissé. Ces actions, reprises dans le BelMid, ont gagné respectivement 8 et 1,6 pour cent.

Repli de 1 pour cent pour Argenx qui a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments EMA pour l'utilisation de l'efgartigimod dans le traitement de la myasthénie généralisée. Selon Degroof, il s’agit "d’une bonne mais pas surprenante nouvelle".

UCB a pu de son côté à limiter son repli à 0,9 pour cent après avoir perdu plus de 7 pour cent en début de séance, et ce alors que le laboratoire a lancé un avertissement sur résultats, même si les objectifs pour 2025 ont été maintenus. Dans la foulée, KBC Securities et UBS ont abaissé leurs objectifs de cours. Selon Kepler Cheuvreux, UCB a réduit ses perspectives un peu plus fortement que prévu. 

Elia, dont la cotation a été suspendue jusqu’à 16h30, a levé 590 millions d’euros via le placement de nouvelles actions et de scrips. Le gestionnaire de réseau a clôturé en hausse de 0,4 pour cent.

En repli de 1,2 pour cent, Aedifica a fermé la marche, alors que le spécialiste de l’immobilier de santé a levé plus d'un quart de milliard d'euros en émettant de nouvelles actions. Les nouvelles actions ont été émises au prix de 87,00 euros chacune, soit une décote de 5,32 pour cent. 

Dans le BelMid, Mithra a gagné plus de 5 pour cent. La plus nette baisse au sein de l’indice revient à Care Property, lesté de 0,4 pour cent.

Home Invest, qui a réussi à lever 30 millions d'euros en plaçant des actions pour 21,16 euros chacune, a perdu 0,2 pour cent.

Parmi les petites actions, Oxurion a bondi de 8 pour cent, là où Unifiedpost a perdu de 2,8 pour cent.

Quest for Growth, qui a investi 2 millions de dollars dans Finquest, a gagné 2 pour cent. 

Wall Street

A la clôture européenne, la tendance était clairement à la hausse à New York, l’indice principal S&P 500 s’envolant de 2,30 pour cent.

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(ABM FN) Elia a annoncé vendredi après-midi avoir placé tous les scrips, après que le gestionnaire de réseau électrique ait annoncé plus tôt dans la journée qu’il allait émettre 4,2 millions de nouvelles actions. 

Ces 4,2 millions de nouvelles actions représentaient 88,64 pour cent de l'offre. Les 11,36 pour cent restants ont également été placés.

Les nouvelles actions ont été émises à 124,50 euros chacune. 

L'objectif était d'émettre 4,7 millions de nouvelles actions pour lever 590 millions d'euros.

La cotation de l'action Elia a repris à 16h30.

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(ABM FN) Voici les points principaux de l'agenda financier belge jusqu'au lundi 04 juillet 2022.

LUNDI 27 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MARDI 28 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MERCREDI 29 JUIN 2022

10:30 Gimv - Réunion annuelle des actionnaires

JEUDI 30 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

VENDREDI 01 JUILLET 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

LUNDI 04 JUILLET 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

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(ABM FN) Les contrats à terme américains laissent entrevoir une ouverture en hausse à Wall Street ce vendredi.

A une demi-heure de l'ouverture, les futures font ainsi état d’un gain de 0,7 pour cent pour l'indice principal S&P 500. Le Nasdaq devrait lui ouvrir en hausse de 0,8 pour cent.

Cela signifie que les bourses américaines réussissent à donner suite à la tendance haussière observée ces derniers jours.

Jeudi, devant la Chambre des représentants, le président de la Fed Jerome Powell a utilisé le mot "inconditionnel" lorsqu'il a été interrogé sur l'engagement de la Banque centrale à lutter contre l'inflation. Ce qui semble avoir redonné quelque peu confiance aux investisseurs.

Krishna Guha, d'Evercore ISI, fait remarquer que le terme "inconditionnel" implique que la Fed est donc prête à accepter une hausse du chômage, ainsi qu'une récession, afin de réduire l’inflation.

"C'est un signal clair que la Fed ne soutient plus nécessairement le marché", ajoute Anthony Saglimbene, analyste de marché chez Ameriprise Financial.

"Je pense que la Fed ne voit aucune objection à ce que le ralentissement de la croissance entraîne une récession peu profonde", ajoute-t-il.

Saglimbene prévoit donc un été difficile pour les actions, et que les investisseurs n'ont guère de raison d'être optimistes tant que l'orientation de l'inflation américaine ne sera pas plus claire.

Sur le plan macroéconomique, deux éléments sont à l'agenda aux États-Unis ce vendredi: les ventes de logements neufs en mai et la confiance des consommateurs en juin.

Sur le marché des changes, l’euro évolue à l’équilibre face au billet vert à 1,053 dollar. Sur le front pétrolier, le baril de Brent augmentait de 0,6 pour cent vers 14 heures.

Actualités des entreprises

L'action FedEx devrait ouvrir en hausse de 3,1 pour cent. La société américaine de livraison de colis a réalisé un bénéfice et un chiffre d'affaires en hausse au titre des trois derniers mois de son exercice 2021-22. Des résultats qui sont toutefois ressortis légèrement inférieurs aux attentes.

Merck poursuit l'acquisition de la société de biotechnologie Seagan, selon des sources bien informées. Il s'agirait de l'une des plus importantes acquisitions de l'année. L’action de la société pharmaceutique américaine  recule de 0,3 pour cent dans les échanges d’avant bourse.

L'action Bed Bath & Beyond est signalée en hausse de 0,4 pour cent. Selon un rapport des analystes de Bank of America, le droguiste réduirait les heures d'ouverture des ateliers et diminuerait la climatisation pour réduire ses coûts.

Clôture à Wall Street
 
L'indice phare S&P 500 a clôturé en hausse de 1,0 pour cent jeudi, à 3.795,73 points. L'indice Dow Jones a lui gagné 0,6 pour cent à 30.677,36 points. Le Nasdaq a progressé de 1,6 pour cent à 11.232,19 points.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles restait bien orientée ce vendredi en début d’après-midi. Vers 14 heures, le Bel20 gagnait ainsi plus de 1 pour cent à 3,684 points.

Dans l'indice principal, Galapagos mène la danse avec un gain de 3,6 pour cent, suivi par Proximus, au rebond après avoir touché un plus bas historique jeudi. UBS a néanmoins retiré l'action de la liste d'achat et revu l'objectif de cours à la baisse. Les objectifs de cours des concurrents Telenet et Orange Belgium ont également été abaissé. Ces actions, reprises dans le BelMid, progressent de 7,1 et 0,8 pour cent.

Hausse de 2,1 pour cent pour Argenx qui a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments EMA pour l'utilisation de l'efgartigimod dans le traitement de la myasthénie généralisée. Selon Degroof, il s’agit "d’une bonne mais pas surprenante nouvelle".

UCB parvient de son côté à limiter son repli à 3,4 pour cent après avoir perdu plus de 7 pour cent en début de séance, et ce alors que le laboratoire a lancé un avertissement sur résultats, même si les objectifs pour 2025 ont été maintenus. Dans la foulée, KBC Securities et UBS ont abaissé leurs objectifs de cours. Selon Kepler Cheuvreux, UCB a réduit ses perspectives un peu plus fortement que prévu. 

Aedifica recule de 1 pour cent alors que le spécialiste de l’immobilier de santé a levé plus d'un quart de milliard d'euros en émettant de nouvelles actions. Les nouvelles actions ont été émises au prix de 87,00 euros chacune, soit une décote de 5,32 pour cent. 

La FSMA a suspendu le cours de l'action Elia. Le gestionnaire de réseau a émis 4,2 millions de nouvelles actions. La société voulait émettre jusqu'à 4,7 millions de nouvelles actions pour lever 590 millions d'euros. Les nouvelles actions ont été émises à 124,50 euros chacune.

Dans le BelMid, Mithra bondit de plus de 13 pour cent. La plus nette baisse au sein de l’indice revient à Agfa Gevaert, lesté de 1 pour cent.

Home Invest, qui a réussi à lever 30 millions d'euros en plaçant des actions pour 21,16 euros chacune, recule de 0,3 pour cent. 

Parmi les petites actions, Biocartis augmente de 3,4 pour cent là où Jensen baisse de 2,1 pour cent.

Quest for Growth a investi 2 millions de dollars dans Finquest. L'action cède 0,7 pour cent. 

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(ABM FN) Vandemoortele sollicite en ce moment même les obligataires au détour d’un emprunt à sept ans. Pour lever entre 30 et 50 millions d’euros, le producteur d’huiles et de produits de boulangerie propose un rendement annuel à l’émission de 5,27 pour cent.

Selon la Société de Bourse Goldwasser Exchange, spécialiste du trading obligataire, cette émission traduit bien les nouvelles conditions du marché de la dette et le sentiment qui anime les acteurs en présence.

"Très clairement, ce niveau de rémunération est un signe de la remontée des spreads de crédit", fait remarquer Alexandre Goldwasser dans un entretien accordé à ABM Financial News.

"Il y a encore un an d’ici, ce même coupon aurait certainement été inférieur de moitié", note le spécialiste du trading obligataire.

Pour autant et malgré la coupure de 1.000 euros qui rend l’obligation accessible au plus grand nombre, "ce qui devient rare sur le marché des nouvelles émissions", Goldwasser relève une certaine indécision de la part des investisseurs.

"Il y a certes de la demande pour ce type de papier, mais on sent d’une manière générale que les investisseurs ne sont pas encore totalement confiants dans l’évolution du marché, alors qu’il y a un an, nos clients se seraient rués sur une émission du même émetteur, avec une rémunération pourtant moins élevée".

"Des conditions plus avantageuses mais une demande moins forte", voilà comment Goldwasser résume la situation actuelle.

L’expert obligataire souligne par ailleurs que le rendement attractif proposé par l’émission s’explique aussi de par son statut subordonné, lequel implique que ses détenteurs ne seront pas prioritaires en cas de faillite de l’entreprise gantoise.

Goldwasser relève aussi que Vandemoortele est la troisième entreprise belge à venir lever de la dette en une semaine.

Selon lui, cela peut traduire la volonté des entreprises à venir se financer dans l'optique où les conditions de crédit continueraient à se détériorer en marge de la remontée des taux.

"Tant pour les émetteurs que pour les investisseurs, la situation actuelle sur le marché obligataire semble être à la transition", conclut Goldwasser.

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(ABM FN) Les bourses européennes tentaient le rebond vendredi après une semaine difficile.   

À la mi-journée, l'indice principal STOXX Europe 600 était en hausse de 1,5 pour cent à 408,24 points, le DAX allemand de 0,7 pour cent à 13.001,43 points et le CAC 40 français de 1,8 pour cent à 5.987,05 points. L'indice britannique FTSE progressait de 1,3 pour cent à 7.109,34 points.

"La baisse des taux d'intérêt sur les marchés obligataires soutient les marchés d'actions en Europe aujourd'hui", estime Justin Blekemolen, spécialiste des investissements chez Lynx.

Et la baisse des prix des matières premières est également positive, ajoute Blekemolen. "La baisse du pétrole et du cuivre, entre autres, signifie que les investisseurs s'attendent à une baisse de l'inflation dans la période à venir."

Exception notable, le prix du gaz continue lui à augmenter, fait remarquer l’économiste en chef Bernard Keppenne de CBC Banque. Cette hausse va avoir un effet important, selon Keppenne, sur la consommation car cela va réduire le pouvoir d'achat des ménages. 

Le pétrole est devenu plus cher vendredi. Le contrat à terme West Texas Intermediate à terme pour livraison en août augmentait de 1,6 pour cent à 105,89 dollars, tandis que le contrat à terme Brent pour livraison en août coûtait 111,59 dollars, soit une augmentation de 1,2 pour cent.

Au niveau macroéconomique, les ventes au détail au Royaume-Uni ont baissé de 0,5 pour cent au mois de mai. La confiance des entrepreneurs allemands s’est également détériorée en juin. 

Cet après-midi aux Etats-Unis, les ventes de logements neufs et la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan sont à l'ordre du jour. 

Sur le marché des changes, l'euro/dollar s'échangeait à 1,0547. Au début de la journée boursière, la paire de devises évoluait à 1,0535 et à 1,0531 à la clôture des bourses américaines jeudi.
 
Actualités des entreprises

Zalando a émis un avertissement sur bénéfices pour le deuxième trimestre en raison d'un affaiblissement de la confiance des consommateurs en Europe. L'action est en baisse de 12,2 pour cent.

La société pharmaceutique bruxelloise UCB a également abaissé vendredi ses perspectives pour 2022, mais a laissé inchangés ses objectifs pour 2025. L'action UCB réussi à limiter ses pertes à 1,8 pour cent, après avoir chuté de plus de 7 pour cent plus tôt dans la journée.

Contrats à terme sur Wall Street 

Les bourses américaines devraient ouvrir en hausse vendredi. Les contrats à terme sur l'indice S&P 500 étaient en hausse de 0,8 pour cent.

L'indice S&P 500 a gagné 1,0 pour cent jeudi, à 3 795,73 points, l'indice Dow Jones a augmenté de 0,6 pour cent à 30.677,36 points et le Nasdaq a clôturé en hausse de 1,6 pour cent à 11.232,19 points.

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(ABM FN) Elia a émis 4,2 millions de nouvelles actions. C'est ce qu'a annoncé le gestionnaire du réseau vendredi. 

La société émettrait un maximum de 4,7 millions de nouvelles actions pour lever 590 millions d'euros. 

Les nouvelles actions ont été émises à 124,50 euros chacune. 

La période de souscription des droits préférentiels s'est terminée jeudi. La vente des scrips dans le cadre d'un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels débute aujourd'hui.

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(ABM FN) Quest for Growth a investi deux millions de dollars dans Finquest. C'est ce qu'a annoncé la holding vendredi. 

Et aussi Capricorn Fusion China Fund a investi 2 millions de dollars.

Finquest cherche à identifier pour ses clients des opportunités pertinentes d'acquisition et d'investissement de sociétés non cotées dans le monde entier. La base de données de l'entreprise est constamment mise à jour et étendue grâce à des logiciels de collecte de données et à l'IA.

La société a son siège à Singapour et dispose de bureaux à Hong Kong, Bangalore, Londres, Paris, Francfort, Luxembourg, New York et Toronto.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles tentait d'amorcer une reprise vendredi matin, mais voyait celle-ci freinée par la chute de l’action UCB. 

En fin de matinée, le Bel20 était en hausse de 0,8 pour cent à 3.678,94 points. Cependant, l'indice principal reste à la traîne par rapport aux places boursières avoisinantes, où Naeem Aslam, analyste de marché chez AvaTrade, voit les investisseurs chasser les bonnes affaires. 

“La baisse des taux d'intérêt sur les marchés obligataires soutient également les marchés boursiers en Europe aujourd'hui”, estime pour sa part Justin Blekemolen, spécialiste en investissement chez Lynx. 

La chute des prix des matières premières est également positive, continue Blekemolen. “La baisse, entre autres, du pétrole et du cuivre fait que les investisseurs soupçonnent une baisse de l'inflation dans la période à venir.”

Exception notable, le prix du gaz continue lui à augmenter, fait remarquer l’économiste en chef Bernard Keppenne de CBC Banque. Cette hausse va avoir un effet important, selon Keppenne, sur la consommation car cela va réduire le pouvoir d'achat des ménages. 

Au niveau macroéconomique, les ventes au détail au Royaume-Uni ont baissé de 0,5 pour cent au mois de mai. La confiance des entrepreneurs allemands s’est également détériorée en juin. 

L’euro/dollar s’échangeait à 1,0543. 

Actions en hausse et en baisse

Dans l'indice principal, Argenx est en tête avec un gain de 3,6 pour cent. La biotech a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments EMA pour l'utilisation de l'efgartigimod dans le traitement de la myasthénie généralisée. Une bonne mais pas surprenante nouvelle, selon Degroof Petercam. 

Galapagos et Sofina ont également progressé de 3,2 et 2,9 pour cent. 

UCB, en revanche, cède 3,0 pour cent après un avertissement sur bénéfice Toutefois, les objectifs pour 2025 ont été maintenus. KBC Securities et UBS ont abaissé leurs objectifs de cours. Selon Kepler Cheuvreux, UCB a réduit ses perspectives un peu plus fortement que prévu. 

Aedifica chute de 1,4 pour cent, après avoir levé plus d'un quart de milliard d'euros en émettant de nouvelles actions. Les nouvelles actions ont été émises au prix de 87,00 euros chacune, soit une décote de 5,32 pour cent. 

La FSMA a suspendu le cours de l'action Elia. 

Dans le BelMid, Mithra s'adjuge encore 9,7 pour cent, tandis que Bpost lâche 0,9 pour cent. 

Home Invest, qui a réussi à lever 30 millions d'euros en plaçant des actions pour 21,16 euros chacune, chute de 0,7 pour cent. 

Parmi les petites actions, Oxurion augmente de 5,4 pour cent. Jensen baisse de 2,1 pour cent.

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(ABM FN) UBS a abaissé l'objectif de cours pour UCB de 95,00 à 87,00 euros et a maintenu la recommandation Neutre pour l'action.

UCB a abaissé les perspectives pour 2022 et l'analyste Laura Sutcliffe estime que cette année sera pire que craint.

Elle parle d'un timing surprenant pour UCB, car elle ne s'attendait à une révision des perspectives que lors des résultats semestriels le 28 juillet. 

Pour cette année, UCB compte désormais sur un chiffre d'affaires de 5,3 à 5,4 milliards d'euros. Le résultat brut d'exploitation ajusté représentera 21 à 22 pour cent du chiffre dd'affaires de l'entreprise et le bénéfice de base par action est estimé entre 3,70 et 4,00 euros.

L'estimation relative au chiffre d'affaires est donc supérieure d'environ un pour cent à l'ancienne prévision, mais l'attention sera peu portée sur ce point, pense Sutcliffe, car les perspectives du résultat brut d'exploitation ont été réduites de 5 points de pourcentage en raison de coûts qui ne peuvent être attribués au retard pris par le bimekizumab aux États-Unis.

Le consensus des analystes se situant autour de 25 pour cent, et "il est inévitable" qu'il va devoir être revu à la baisse. UBS a abaissé l'estimation de 26,2 à 21,7 pour cent. Sutcliffe conclut qu'elle avait clairement mal évalué les difficuktés d'UCB. Le bénéfice par action sera même inférieur de près d'un quart aux prévisions antérieures, selon l'avertissement lancé par UCB. Alors que la société pharmaceutique s'attendait à une moyenne de 3,85 euros, UBS se situe toujours autour du consensus des analystes de 4,97 euros.

Un point positif est qu'UCB a maintenu ses perspectives pour 2025. Mais cela n'aidera pas l'action aujourd'hui, pense Sutcliffe.

L'action UCB chutait de 3,2 pour cent vendredi, à 79,10 euros.

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(ABM FN) UBS a abaissé la recommandation pour Proximus d'Acheter à Neutre et a diminué l'objectif de cours de 19,50 à 13,90 euros. C'est ce qui ressort d'un rapport sectoriel publié vendredi par l'analyste Polo Tang. 

Les objectifs de cours pour Telenet et Orange Belgium ont également été abaissés de 32,50 et 21,00 euros respectivement à 19,00 et 17,50 euros. La banque suisse maintient une recommandation neutre pour les deux actions. 

La recommandation pour Proximus a été abaissée car l'arrivée d'un nouvel acteur sur le marché belge des télécoms menace la croissance à long terme. En outre, la banque a également abaissé l'évaluation de TeleSign, maintenant que cette introduction en bourse a été reportée. 

UBS a revu à la baisse ses évaluations pour Proximus, Telenet et Orange Belgium, abaissant ainsi ses objectifs de cours. 

Vendredi, l'action Proximus progressait de 0,1 pour cent, l'action Telenet de 3,9 pour cent et Orange Belgium de 1,0 pour cent.

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(ABM FN) KBC Securities a abaissé vendredi l’objectif de cours pour UCB de 125,00 à 115,00 euros, mais a réitéré sa recommandation d'achat. 

Ce matin, UCB a annoncé qu'elle répondrait avant la fin de l'année aux questions du régulateur américain FDA concernant la demande dite BLA pour le bimekizumab qui n'a pas été acceptée plus tôt cette année.

Mais UCB a également revu ses perspectives à la baisse en raison de la hausse des coûts. 

Pour cette année, UCB prévoit maintenant un chiffre d’affaires de 5,3 à 5,4 milliards d'euros. L'EBITDA ajusté représentera 21 à 22 pour cent du chiffre d’affaires et le bénéfice de base par action est estimé entre 3,70 et 4,00 euros. 

L'action UCB chutait de 6,6 pour cent vendredi matin à 76,32 euros. 

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(ABM FN) UCB a revu vendredi ses perspectives pour 2022 à la baisse, mais a laissé inchangés ses objectifs pour 2025. C'est ce qu'a annoncé la société pharmaceutique basée à Bruxelles, avant l'ouverture du marché.

"Nous ajustons nos perspectives financières, en tenant compte des événements les plus récents et de la situation macro actuelle", a déclaré le PDG Jean-Christophe Tellier dans le communiqué vendredi. 

Pour cette année, UCB compte désormais sur un chiffre d'affaires compris entre 5,3 et 5,4 milliards d'euros. Ce chiffre tient compte de la perte d'exclusivité de Vimpat en mars aux Etats-Unis et en septembre en Europe, mais aussi de la forte concurrence à laquelle le E Keppra est confronté depuis le début de l'année au Japon. 

Le résultat brut d'exploitation ajusté représentera 21 à 22 pour cent du chiffre d'affaires et le bénéfice de base par action est estimé entre 3,70 et 4,00 euros.

Pour 2022, UCB comptait auparavant sur un chiffre d'affaires de 5,15 à 5,40 milliards d'euros. Le résultat brut d'exploitation ajusté devait représenter entre 26 et 27 pour cent de ce chiffre d'affaires  et le bénéfice net devait arriver entre 4,80 et 5,30 euros par action.

L'ajustement des perspectives n'est pas une surprise totale. À la mi-mai, après que la demande dite BLA pour le bimekizumab n'ait pas été acceptée par la FDA américaine, UCB avait annoncé une révision des perspectives.

UCB prévoit de soumettre une réponse à la FDA d'ici la fin de l'année.

"Nous sommes pleinement engagés à rendre le bimekizumab disponible comme option de traitement pour les personnes atteintes de psoriasis aux États-Unis”, explique le PDG.

En outre, UCB a annoncé que l'intégration de Zogenix est presque terminée. Cette année, l'acquisition pèsera environ 2,5 points de pourcentage sur l'EBITDA ajusté, prévoit la société pharmaceutique. À partir de 2023, Zogenix contribuera au bénéfice.

UCB annoncera ses résultats semestriels le 28 juillet.

Par ailleurs, UCB a réitéré les perspectives pour 2025. Cela revient à un chiffre d'affaires d'au moins 6 milliards d'euros cette année-là et un résultat brut d'exploitation ajusté qui devrait représenter un peu plus de 30 pour cent du chiffre d'affaires.

L’action UCB chutait de 6,8 pour cent vendredi matin à 76,16 euros. 

Update: pour ajouter des informations et le cours. 

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(ABM FN) UCB a réduit ses perspectives pour 2022 plus fortement que prévu, en raison de l'inflation mais aussi de l'acquisition de Zogenix. C'est ce qu'ont déclaré les analystes de Kepler Cheuvreux vendredi.

Pour cette année, UCB prévoit maintenant des ventes de 5,3 à 5,4 milliards d'euros. L'EBITDA ajusté sera de 21 à 22 pour cent du chiffre d'affaires et le bénéfice de base par action est estimé à 3,70 à 4,00 euros. 

Selon Kepler, les nouvelles prévisions pour le chiffre d’affaires sont ainsi au moins 10 pour cent en deçà des attentes de la banque, et l'EBITDA de 15 pour cent. 

Le maintien des perspectives pour 2025 par UCB est crucial, ajoute Kepler. 

En outre, selon Kepler, UCB a clairement indiqué que la demande de mise sur le marché aux États-Unis sera soumise à nouveau d'ici la fin de l'année, la FDA ne l'ayant pas acceptée auparavant, le retard ne sera donc que d'un an, comme prévu. 

Cette clarté ne doit pas être sous-estimée, trouve Kepler, car l'incertitude a pesé lourdement sur le cours de l’action. 

"Le message mitigé [de ce matin] devrait vraiment faire comprendre qu'UCB vaut beaucoup plus que son cours actuel dans tous les modèles, malgré le recul des bénéfices pour 2022”, conclut Kepler. 

C'est pourquoi le courtier a maintenu la recommandation d'achat avec un objectif de cours de 118 euros. 

L'action UCB chutait de 7,6 pour cent vendredi matin à 75,50 euros.

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(ABM FN) L'avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments (EMA) concernant l'utilisation de l'efgartigimod pour le traitement de la myasthénie généralisée est une bonne nouvelle, mais finalement pas une grande surprise. C'est ce qu'a déclaré vendredi l'analyste David Seynnaeve de Degroof Petercam. 

Les chances de succès en Europe sont estimées par l'analyste à 100 pour cent. 

Degroof prévoit un chiffre d'affaires de la vente du médicament de plus d'un milliard d'euros en 2025. Ce chiffre passera à environ 3 milliards en 2030, selon l'analyste. 

La banque d'investissement a réitéré sa recommandation Conserver pour Argenx, avec un objectif de cours de 320,00 euros. Seynnaeve voit dans les résultats d'études qui seront présentés au premier trimestre de l'année prochaine de possibles catalyseurs pour le cours de l’action. 

L'action Argenx progressait de 2,1 pour cent vendredi matin à 347,00 euros. 

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles a commencé la séance de ce vendredi en légère hausse. Peu après le gong d'ouverture, le Bel20 progressait de 0,3 pour cent pour atteindre 3.647,22 points. 

Dans l'indice principal, Argenx est en tête avec un gain de 2,3 pour cent. La biotech a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments EMA pour l'utilisation de l'efgartigimod dans le traitement de la myasthénie généralisée. 

UCB, en revanche, chute de 3,5 pour cent après la révision à la baisse de ses perspectives pour cette année. Toutefois, les objectifs pour 2025 ont été maintenus. 

Aedifica cède 2,7 pour cent, après avoir levé plus d'un quart de milliard d'euros en émettant de nouvelles actions. Les nouvelles actions ont été émises au prix de 87,00 euros chacune, soit une décote de 5,32 pour cent. 

La FSMA a suspendu le cours de l'action Elia. 

Dans le BelMid, Deceuninck progresse de 2,5 pour cent, tandis que Bpost baisse de 1,4 pour cent.

Home Invest, qui a réussi à lever 30 millions d'euros à 21,16 euros par action, perd 0,7 pour cent.

Parmi le plus petites actions, Oxurion augmente de 2,7 pour cent. Jensen baisse de 1,4 pour cent.

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(ABM FN) Aedifica a émis avec succès 2,925 millions de nouvelles actions. C'est ce qu'a annoncé l'investisseur en immobilier de santé vendredi matin. 

Les nouvelles actions ont été émises à 87,00 EUR chacune, soit une décote de 5,32 % par rapport au dernier cours de 91,89 EUR, avant que la négociation ne soit suspendue par le régulateur FSMA. La négociation devrait reprendre à l'ouverture du marché. 

Aedifica a levé 254,5 millions d'euros. 

Les nouvelles actions ont été offertes aux investisseurs institutionnels internationaux par le biais d'un placement privé accéléré. 

Les fonds levés seront utilisés par Aedifica pour développer son pipeline et financer sa stratégie de croissance. 

BNP Paribas Fortis, Kempen, Morgan Stanley, ABN AMRO, Kepler Cheuvreux, ING Belgique et KBC Securities ont accompagné le placement. 

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(ABM FN) Home Invest Belgium a réussi à lever 30 millions d'euros en émettant de nouvelles actions. C'est ce qu'a annoncé l'investisseur immobilier jeudi soir. 

Plus de 1,4 million de nouvelles actions ont été émises au prix de 21,16 euros chacune. Il s'agit d'une décote de 4 pour cent par rapport au cours de clôture de l'action mercredi. Il est également conforme à la dernière valeur d'actif net EPRA par action de la société. 

"Nous sommes ravis du succès de cette augmentation de capital et du premier passage accéléré de Home Invest Belgium", a déclaré le directeur financier Preven Bruggeman dans le communiqué. "Cela démontre la confiance des investisseurs dans Home Invest Belgium et ses ambitions de croissance", déclare le CFO. 

Grâce à cette émission, le taux d'endettement passe de 53,8 à 49,9 pour cent. 

Le produit de la vente sera utilisé par Home Invest pour financer son portefeuille d'investissements.

L'émission d'actions a été accompagnée par Belfius Banque. 

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(ABM FN) UCB a revu vendredi ses perspectives pour 2022 à la baisse, mais a laissé inchangés ses objectifs pour 2025. C'est ce qu'a annoncé la société pharmaceutique basée à Bruxelles, avant l'ouverture du marché.

Pour cette année, UCB compte désormais sur un chiffre d'affaires compris entre 5,3 et 5,4 milliards d'euros. Ce chiffre tient compte de la perte d'exclusivité de Vimpat en mars aux Etats-Unis et en septembre en Europe, mais aussi de la forte concurrence à laquelle le E Keppra est confronté depuis le début de l'année au Japon. 

Le résultat brut d'exploitation ajusté représentera 21 à 22 pour cent du chiffre d'affaires et le bénéfice de base par action est estimé entre 3,70 et 4,00 euros.

Pour 2022, UCB comptait auparavant sur un chiffre d'affaires de 5,15 à 5,40 milliards d'euros. Le résultat brut d'exploitation ajusté devait représenter entre 26 et 27 pour cent de ce chiffre d'affaires  et le bénéfice net devait arriver entre 4,80 et 5,30 euros par action.

L'ajustement des perspectives n'est pas une surprise totale. À la mi-mai, après que la demande dite BLA pour le bimekizumab n'ait pas été acceptée par la FDA américaine, UCB avait annoncé une révision des perspectives.

UCB annoncera ses résultats semestriels le 28 juillet.

Par ailleurs, UCB a réitéré les perspectives pour 2025. Cela revient à un chiffre d'affaires d'au moins 6 milliards d'euros cette année-là et un résultat brut d'exploitation ajusté qui devrait représenter un peu plus de 30 pour cent du chiffre d'affaires.

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(ABM FN) Celyad Oncology a nommé Michel Lussier comme PDG par intérim après la démission de Filippo Petti. C'est ce qu'a annoncé la biotech vendredi matin.

Lussier est cofondateur de Celyad et était déjà membre du conseil d'administration. Il occupera désormais temporairement le poste de PDG, alors que Celyad cherche une solution permanente. 

Petti agira en tant que consultant jusqu'à la fin du mois de juillet afin d'assurer une transition efficace. 

Le poste de Lussier au conseil d'administration sera assuré par la présidente Hilde Windels. 

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(ABM FN) Argenx a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments (EMA) pour l'utilisation de l'efgartigimod dans le traitement de la myasthénie généralisée. C'est ce qu'a annoncé la biotech vendredi matin.

La Commission européenne dispose maintenant de 60 jours après la recommandation du CHMP pour évaluer la demande de commercialisation d'Argenx. 

"Nous nous félicitons de la recommandation du CHMP sur l'efgartigimod, qui nous rapproche un peu plus de la mise à disposition de ce traitement pour les personnes vivant avec le gMG en Europe et dans le monde", a déclaré Argenx dans le communiqué. 

Le médicament a déjà été approuvé aux États-Unis et au Japon. 

Argenx prévoit de lancer l'efgartigimod au Canada et en Chine, entre autres pays. 

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(ABM FN) Voici les points principaux de l'agenda financier belge jusqu'au vendredi 01 juillet 2022.

VENDREDI 24 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

LUNDI 27 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MARDI 28 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MERCREDI 29 JUIN 2022

10:30 Gimv - Réunion annuelle des actionnaires

JEUDI 30 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

VENDREDI 01 JUILLET 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

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(ABM FN) Xior et Care Property ont reçu de bonnes nouvelles en provenance d'Espagne.

Le gestionnaire de logements d'étudiants et l'investisseur immobilier ont obtenu une décision fiscale favorable des autorités fiscales espagnoles qui leur permet d'obtenir le statut de SOCIMI, un type de REIT espagnol, pour cet exercice. 

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(ABM FN) Immobel a vendu The Woods à un family office. C'est ce qu'a annoncé la société immobilière jeudi soir.

Immobel est devenu propriétaire du projet dans la forêt de Soignes à Bruxelles en 2020 et a achevé le réaménagement au début de 2022. Depuis l'achat et après le réaménagement complet du site, le taux d'occupation est passé de 40 à environ 86 pour cent.

Un prix d'acquisition n'a pas été communiqué.

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(ABM FN) Care Property a acheté 53 établissements de vie assistée et un centre de services locaux à Haacht. C'est ce qu'a annoncé l'investisseur immobilier jeudi soir.

L'acquisition effective devrait avoir lieu au troisième trimestre.

L'investissement total est estimé à 13,9 millions d'euros.

Le projet sera exploité par Thuis Leven, sur la base d'un nouveau bail à long terme de type "triple net" d'une durée minimale de 30 ans.

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(ABM FN) Befimmo a nommé Philippe Berlamont au poste de directeur financier à compter du 1er septembre. C'est ce qu'a annoncé la société immobilière jeudi soir.

Auparavant, Berlamont a travaillé chez CFE, puis comme directeur financier du groupe Willemen, la plus grande entreprise familiale belge dans le secteur de la construction.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles a clôturé dans le rouge jeudi, avec une perte de 1,5 pour cent pour le Bel20, terminant ainsi à 3.647,22 points, alors que plus tôt dans la journée, l'indice avait réussi à éliminer partiellement les pertes. 

Deux éléments ont aujourd’hui pesé sur le marché, explique Vincent Juvyns, stratège chez JPMorgan Asset Management, dans un entretien avec ABM Financial News. 

D’une part, les indices des directeurs des achats publiés ce matin n’étaient pas bons. “Ça casse l’ambiance”, estime Juvyns. 

L'indice des directeurs d'achat pour le secteur des services s'est établi à 52,8 en juin, contre 56,1 en mai. L'indice des directeurs d'achat pour l'industrie de l'union monétaire a montré jeudi une baisse de 54,6 en mai à 52,0 en juin. L'indice composite est ainsi passé de 54,8 à 51,9 atteignant un plus bas en 16 mois, souligne Juvyns. 

D’autre part, le fait que l’Allemagne active son plan d’urgence en matière d’approvisionnement de gaz n’aide pas, continue le stratège de JPMorgan, selon qui cela signifie aussi que nous nous dirigeons vers le “scénario du pire” avec un possible arrêt des flux gaziers en provenance de la Russie. 

Si le flux devait être entièrement interrompu, cela provoquerait un choc économique majeur en Europe, et cette possibilité n’est pas encore entièrement prise en compte par les marchés financiers, estime Juvyns. Cela reste toutefois très hypothétique, continue le stratège, mais on commence à se rendre compte que la fin d’année risque d’être difficile. 

“C’est une épée de Damoclès au-dessus de l’économie européenne", explique le stratège. 

L’euro/dollar s’échangeait à 1,0515, alors que le pétrole devenait légèrement moins cher. 

Actions en hausse et en baisse

Dans l'indice principal, Elia et Sofina étaient en tête, avec des gains respectifs de 2,5 et 1,0 pour cent. 

AB InBev a, semble-t-il, bénéficié de la hausse de son concurrent néerlandais Heineken, après, entre autres, un rapport positif de Barclays. L’action du brasseur belge a progressé de 0,7 pour cent.

Umicore est en bas du tableau avec une perte de 6,9 pour cent. 

Proximus a aussi lâché 6,3 pour cent. L'entreprise de télécommunications est à la peine depuis l'arrivée officielle d'un quatrième acteur sur le marché belge des télécommunications. Les projets de Citymesh en tant que nouvel acteur des télécommunications en Belgique ne sont pas grands, mais réalistes, estime ING. Telenet a également perdu 6,5 pour cent, et Orange Belgium 0,8 pour cent. 

Cofinimmo s’est également vu lesté de 6,1 pour cent. 

Le cours de l’action Aedifica a été suspendu par la FSMA. L'investisseur immobilier dans le secteur de la santé lève des capitaux en émettant près de 3 millions de nouvelles actions pour les investisseurs institutionnels. Le prix d'émission n’est pas encore connu. 

Dans le BelMid, Mithra s’est envolé de 10,4 pour cent. 

La société de coordination HYPORT, une coentreprise entre DEME et OQ Alternative Energy, a fait une deuxième réservation de terrain pour une usine verte d'hydrogène et d'ammoniac à Oman. La société mère CFE a chuté de 2,0 pour cent. Normalement, DEME devrait obtenir une cotation boursière distincte à la fin de ce mois. 

Tout comme Aedifica, Home Invest Belgium souhaite lever de nouveaux fonds, et plus précisément 30 millions d'euros. Le cours de l'action a également été suspendu par le régulateur FSMA ce matin.

Parmi les plus petites actions reprises dans l'indice BelSmall, Sequana Medical a gagné 2,9 pour cent et Oxurion a perdu 6,4 pour cent.

Wall Street

À la clôture des marchés européens, les indices américains étaient bien orientés, avec un gain de 0,5 pour cent pour le S&P 500 et même de 1,1 pour cent pour le Nasdaq. 

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(ABM FN) Ageas a décidé de clôturer le règlement de Fortis et de permettre à l'administrateur des réclamations de procéder au paiement des dernières tranches. C’est ce qu’a annoncé l’assureur jeudi après-midi. 

À l'origine, Ageas voulait verser les indemnités une fois toutes les demandes traitées, mais étant donné le nombre très limité de demandes en cours, Ageas veut clore le dossier maintenant. 

Ageas a donc décidé d'assumer le risque résiduel de ces créances non résolues en plus du budget prévu de 1,3 milliard d'euros. 

“Avec cette décision Ageas fait à nouveau un grand pas, permettant ainsi au Groupe de se concentrer pleinement sur ses activités et de poursuivre la mise en œuvre de son plan stratégique Impact24”, a déclaré le PDG Hans De Cuyper dans le communiqué. 

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(ABM FN) Voici les points principaux de l'agenda financier belge jusqu'au vendredi 01 juillet 2022.

VENDREDI 24 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

LUNDI 27 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MARDI 28 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MERCREDI 29 JUIN 2022

10:30 Gimv - Réunion annuelle des actionnaires

JEUDI 30 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

VENDREDI 01 JUILLET 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

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(ABM FN) Les bourses américaines s'orientent vers une ouverture en hausse ce jeudi. Près d’une demi-heure avant l’ouverture, les contrats à terme sur l'indice principal S&P 500 étaient en hausse de 0,3 pour cent, alors que le Nasdaq est en passe d’ouvrir en hausse d'un demi pour cent.

Après les déclarations de Jerome Powell, président de la Fed, les contrats à terme étaient en baisse, mais le sentiment semble s’être amélioré. Selon Powell, une récession aux États-Unis va être difficile à éviter.

Powell a parlé d'un objectif "ambitieux" pour orchestrer un atterrissage en douceur de l'économie. Selon Jeffrey Halley, analyste de marché chez Oanda, cela a déclenché une sorte de rallye de soulagement pour les actions, car cela signifie que maintenant que la Fed en a pris conscience,  la banque centrale est susceptible de relever les taux de manière moins agressive.

Mais la réaction du marché a été inconstante, car Powell a sensiblement souligné la nécessité de s’attaquer à l’inflation galopante. En Europe, les marchés boursiers étaient en forte baisse jeudi.

Les données économiques commencent à indiquer que l'inflation et le resserrement monétaire de la Fed pèsent sur l'activité économique, remarque Barclays. La consommation des ménages serait en train de ralentir, selon les indicateurs fréquemment mis à jour, et ce alors que les données indiquent une détérioration du marché immobilier, qui pourrait encore s'affaiblir fortement au cours des prochains trimestres, prévient la banque britannique.

“Nous prévoyons que la croissance restera sous la tendance en 2023, avec une croissance trimestrielle de maximum 0,5 pour cent au second semestre de l'année prochaine, ce qui suggère un risque élevé de récession."

Jeudi, les chiffres sur les nouvelles demandes hebdomadaires de chômage ont montré une légère baisse à 229.000, ce qui était légèrement supérieur aux 225.000 attendus par les économistes.

Plus tard dans l’après-midi, l’attention se portera sur l'indice des directeurs d'achat pour juin et les stocks pétroliers hebdomadaires. Par ailleurs, Powell tiendra une nouvelle allocution devant la Chambre des représentants, après son témoignage au Sénat mercredi.

Le prix du pétrole restait stable jeudi après-midi. Le contrat à terme West Texas Intermediate pour livraison en août chutait de 0,2 pour cent à 106,00 dollars. Le contrat à terme Brent pour livraison en août coûtait 111,59 dollars, soit 0,1 pour cent de moins que mercredi soir.

“Je pense que c'est une erreur de penser que les prix du pétrole peuvent rester aussi élevés, étant donné le ralentissement [économique] qui a été initié par les banques centrales et qui devrait se manifester plus tard dans l'année”, avertit Stephen Innes de SPI Asset Management.

L'euro/dollar se traite à 1,0516. À la clôture des marchés boursiers américains mercredi, la paire s'échangeait encore à 1,0568.

Actualités des entreprises

Elon Musk qualifie les nouvelles usines automobiles de Tesla en Allemagne et au Texas, qui ont ouvert leurs portes au début de l'année, de “gigantesques gouffres financiers”. Le constructeur perd des milliards en raison de perturbations dans les chaînes d'approvisionnement et de difficultés dans la fabrication des batteries, a déclaré Musk lors d’une discussion avec un club de conducteurs de Tesla, qui a eu lieu fin mai mais n'a été publiée que mercredi. L'action devrait ouvrir en hausse.

BMW a ouvert une usine de voitures électriques en Chine. Le constructeur automobile allemand a investi 15 milliards de yuans sur son plus grand marché pour suivre Tesla et ses rivaux chinois.

Des actions comme Meta et Amazon ont perdu 53 et 34 pour cent de leur valeur cette année et semblent bonnes en termes de valeur, de rentabilité et de risque, surtout Amazon, estime le gestionnaire de fonds spéculatifs Cliff Asness.

L'action Revlon a progressé de 34 pour cent mercredi et vaut désormais plus de sept fois sa valeur le 13 juin, date à laquelle la société a déposé son bilan. L'action devrait ouvrir en baisse de 4 pour cent.

Clôture sur Wall Street

Wall Street a clôturé en légère baisse mercredi. L'indice principal S&P 500 a perdu 0,1 pour cent à 3.759,89 points, l'indice Dow Jones a perdu 0,2 pour cent à 30.483,13 points et le Nasdaq a clôturé en baisse de 0,2 pour cent à 11.053,08 points.

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(ABM FN) Aedifica va émettre jusqu'à 2,925 millions de nouvelles actions. C'est ce qu'a annoncé l'investisseur en immobilier de soins de santé jeudi après-midi. 

Le prix d'émission n'a pas encore été communiqué, mais Aedifica s'attend à pouvoir donner plus d'informations sur l'augmentation de capital vendredi.

Les nouvelles actions seront offertes aux investisseurs institutionnels internationaux par le biais d'un placement privé accéléré. 

Les fonds levés seront utilisés par Aedifica pour développer son pipeline et financer sa stratégie de croissance. 

BNP Paribas Fortis, Kempen, Morgan Stanley, ABN AMRO, Kepler Cheuvreux, ING Belgique et KBC Securities accompagnet le placement. 

La FSMA a suspendu le cours de l'action Aedifica en raison du placement. Le dernier prix établi était de 93,70 euros.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles a vu ses pertes se réduire jeudi après-midi, mais le principal indice reste néanmoins dans le rouge. Vers 14 heures, le Bel20 chutait encore de 0,6 pour cent à 3.681,49 points. 

Dans l'indice principal, Elia et AB InBev sont en tête, avec un gain de 1,5 pour cent chacun. Le brasseur semble bénéficier de la hausse de son concurrent néerlandais Heineken, après, entre autres, un rapport positif de Barclays. 

Umicore et Proximus sont en bas du tableau avec des pertes respectives de 3,5 et 3,0 pour cent. Les deux actions sont sous pression cette semaine. Umicore a présenté mercredi des perspectives décevantes, alors que l'entreprise de télécommunications est à la peine depuis l'arrivée officielle d'un quatrième acteur sur le marché belge des télécommunications. Les projets de Citymesh en tant que nouvel acteur des télécommunications en Belgique ne sont pas grands, mais réalistes, estime ING. Telenet perd également 3,3 pour cent, et Orange Belgium 0,5 pour cent. 

Dans le BelMid, Mithra augmente de 7,8 pour cent, et EVS de 2,4 pour cent.

La société de coordination HYPORT, une coentreprise entre DEME et OQ Alternative Energy, a fait une deuxième réservation de terrain pour une usine verte d'hydrogène et d'ammoniac à Oman. La société mère CFE chute de 1,0 pour cent. Normalement, DEME devrait obtenir une cotation boursière distincte à la fin de ce mois. 

Home Invest Belgium souhaite lever 30 millions d'euros par le biais d'un placement privé. Le cours de l'action a été suspendu par le régulateur FSMA ce matin.

Parmi les plus petites actions repris dans l'indice BelSmall, Accentis gagne 3,3 pour cent et Oxurion perd 6,7 pour cent.

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(ABM FN) Les obligations deviennent plus attrayantes à mesure que la probabilité d'une récession augmente. C'est ce que dit Marc Seidner, CIO Non-traditional Strategies chez Pimco. 

"Les obligations se portent généralement bien pendant les récessions", dit-il. Et la probabilité d'une récession augmente désormais, comme en témoignent les chiffres relatifs à la confiance des consommateurs et aux ventes au détail. 

La Réserve fédérale américaine est obligée de prendre des mesures pour freiner l'inflation. Ainsi, au début du mois, le taux a été relevé de 75 points de base. Toutefois, Pimco prévient que cela aura un prix, tant pour l'économie que pour certaines classes d'actifs.

Mais si la Fed parvient à juguler l'inflation, "cela pourrait créer un scénario encore plus fort pour les investissements à revenu fixe", estime Seidner. 

"Il y a des parties relativement défensives des marchés à revenu fixe qui offrent maintenant des rendements plus attrayants que ce que nous avons vu depuis des lustres."

Le taux de rendement à dix ans des États-Unis s'établit actuellement à 3,12 pour cent. Cela permet aux investisseurs d'obtenir des rendements réels positifs, estime Pimco.

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(ABM FN) Les bourses européennes étaient en baisse jeudi, après que les données macroéconomiques aient montré un ralentissement de la croissance économique. 

Peu avant 12h30 jeudi, l'indice principal STOXX Europe 600 était en baisse de 0,5 pour cent à 403,58 points, le DAX allemand de 0,9 pour cent à 13.027,35 points et le CAC 40 français de 0,3 pour cent à 5.901,96 points. L'indice britannique FTSE était en très légère hausse de 0,1 pour cent à 7.096,26 points.

Les indices préliminaires des directeurs d'achat en juin pour l'Allemagne, la France et la zone euro ont tous considérablement baissé par rapport au mois de mai. Toutefois, avec des niveaux supérieurs à 50, les chiffres indiquent toujours une croissance.

La croissance économique de la zone euro montre des signes d’essoufflement en juin, estime l'économiste Chris Williamson de Markit, maintenant que la hausse de la demande suite à la crise sanitaire commence à s'estomper.  Il a souligné que l'inflation est en forte hausse et que la confiance des consommateurs et des entreprises s'effrite.

Aux États-Unis, l'agenda macroéconomique comprend les demandes hebdomadaires de chômage aux États-Unis, qui devraient baisser de 4.000 à 225.000, ainsi que des indices des directeurs d'achat pour juin. Les investisseurs seront également attentifs à l'alocution de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, devant la Chambre des représentants. En fin d'après-midi, suivront les stocks hebdomadaires de pétrole.

Le pétrole est devenu moins cher jeudi. Le contrat à terme West Texas Intermediate pour livraison en août était en baisse de 0,7 pour cent à 105,53 dollars, tandis que le contrat à terme Brent pour livraison en août coûtait 111,21 dollars, soit une baisse de 0,5 pour cent. 

L'euro/dollar se traite à 1,0519. Au début de la journée boursière, la paire de devises s'échangeait à 1,0566 et à 1,0562 à la clôture des marchés américains jeudi.
 
Actualités des entreprises

Le rouge domine tant à Paris qu'à Francfort. 

À Paris, les marques de luxe se portent bien. L'action L'Oréal gagne 1,8 pour cent, Hermès 1,4 pour cent et LVMH 1,2 pour cent. A Francfort, Beiersdorf et Adidas sont en tête avec des gains de 1,3 et 0,8 pour cent. À Amsterdam, l'action du brasseur de bière Heineken gagne 2,1 pour cent et à Bruxelles, le partenaire sectoriel AB InBev est en hausse de 0,7 pour cent. 

Contrats à terme sur Wall Street

Les bourses américaines devraient ouvrir en légère hausse jeudi. Les contrats à terme sur l'indice S&P 500 étaient en hausse de 0,4 pour cent.

L'indice principal S&P 500 a reculé de 0,1 pour cent mercredi, à 3.759,89 points, l'indice Dow Jones a perdu 0,2 pour cent à 30.483,13 points et le Nasdaq a clôturé en baisse de 0,2 pour cent à 11.053,08 points.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles était à nouveau dans le rouge jeudi matin. En fin de matinée, l'indice Bel20 perdait 1,1 pour cent à 3.660,69 points.

Les craintes de récession dominent les marchés boursiers. Les banques d'investissement américaines Goldman Sachs et JPMorgan estiment qu'une baisse continue du S&P500 en cas de récession doit encore être prise en compte dans les cours, ce qui déprime le sentiment. Dans un rapport publié mercredi, les analystes de Citigroup ont calculé que la probabilité d'une récession mondiale est désormais proche de 50 pour cent.

"En ce qui concerne le marché boursier, une chose est claire: les investisseurs ont commencé à accorder beaucoup plus d'attention aux facteurs fondamentaux et ne sont plus disposés à parier seulement sur le momentum. L'argent gratuit est parti, l'ère des 'actions mèmes' est terminée, et maintenant les investisseurs forment un modèle autour de la valorisation et ce alors que l'attention à la situation géopolitique augmente", explique Naeem Aslam, analyste de marché chez AvaTrade.

Wall Street a toutefois repris sa tendance à la hausse après que le président de la Fed, Jerome Powell, ait laissé entendre devant le Sénat que la dernière hausse des taux avait eu l'effet nécessaire. Bien que Powell ait qualifié "d'énorme défi" l'atterrissage en douceur de l'économie après les hausses de taux, le banquier central, qui doit peser chacun de ses mots, a également déclaré que le risque de récession n'était pas exceptionnellement élevé.

Par ailleurs, les valeurs technologiques chinoises ont progressé jeudi, profitant de signaux positifs du gouvernement concernant le soutien aux fintech. "Le président Xi Jinping a approuvé un plan pour le 'développement sain des principales sociétés de paiement et du secteur des fintechs en Chine'. Une répétition de messages précédents, mais cela  fonctionne", estime Tom Simonts, économiste chez KBC.

Les craintes de récession pèsent également sur les prix du pétrole. Alors que ceux-ci ont déjà lourdement chuté mercredi, jeudi les prix baissent encore d'un pour cent. 

Les investisseurs ont suivi avec attention la publication des indices composites préliminaires des directeurs d'achat pour le mois de juin, qui donnent un aperçu de l'évolution économique.

En Europe, les perspectives ne sont pas très positives. L'économie de la zone euro a vu la croissance fortement ralentir en juin. L'indice des directeurs d'achat pour le secteur des services s'est établi à 52,8 en juin, contre 56,1 en mai. L'indice des directeurs d'achat pour l'industrie de l'union monétaire a montré jeudi une baisse de 54,6 en mai à 52,0 en juin. L'indice composite est ainsi passé de 54,8 à 51,9. La croissance économique de la zone euro montre des
signes d’essoufflement en juin, estime l'économiste Chris Williamson de Markit, maintenant que la hausse de la demande suite à la crise sanitaire commence à s'estomper. 

Aussi la confiance des entrepreneurs français a chuté en juin. 

L'euro/dollar était fermement en baisse à 1,0510.

Actions en hausse et en baisse

Dans l'indice Bel20, seules les actions Elia et AB InBev progressent de respectivement 1,3 et 0,6 pour cent. 

Umicore chute encore de 3,6 pour cent. L'action était également sous pression mercredi en raison de perspectives décevantes présentées durant la journée des investisseurs mercredi, Deutsche Bank a réitéré ce matin sa recommandation Conserver pour l'action avec un objectif de cours de 40,00 euros. Jefferies a maintenu sa recommandation Underperform sur Umicore avec un objectif de cours de 26,00 euros.

Dans le BelMid, Mithra progresse de 7,5 pour cent, là où Montea chute de 3,0 pour cent.

Les projets de Citymesh en tant que nouvel acteur des télécommunications en Belgique ne peuvent être qualifiés de grandioses, mais ils sont réalistes, selon ING. Proximus, Telenet et Orange Belgium chutent respectivement de 1,9, 2,2 et 0,5 pour cent.

La société de coordination HYPORT, une coentreprise entre DEME et OQ Alternative Energy, a obtenu une deuxième réservation de terrain pour une usine verte d'hydrogène et d'ammoniac à Oman. La société mère CFE cède 1,8 pour cent. D'ici la fin du mois, DEME devrait recevoir sa propre cotation boursière.

Parmi les plus petites actions reprises dans l'indice BelSmall, Accentis augmente de 3,3 pour cent et Oxurion perd 3,5 pour cent.

Home Invest Belgium veut lever 30 millions d'euros par le biais d'un placement privé. La FSMA a suspendu le cours de l'action ce matin. 

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(ABM FN) Home Invest Belgium souhaite lever 30 millions d'euros par le biais d'un placement privé de nouvelles actions.  C'est ce qu'a annoncé jeudi matin le bailleur de biens immobiliers résidentiels dans un communiqué de presse.

L'augmentation de capital par le biais d'une procédure comptable accélérée commencera immédiatement. Les actionnaires de référence Van Overstraeten et AXA ont déjà promis de maintenir leur participation commune de 44,2 pour cent.

Grâce à l'émission des nouvelles actions, le ratio d'endettement passera de 53,8 à 49,9 pour cent
. 
Le produit de la vente sera utilisé par Home Invest pour financer son portefeuille d'investissements.

L'émission est supervisée par Belfius Banque.

Plus tôt dans la journée, la FSMA a interrompu la cotation de l'action Home Invest Belgium.

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(ABM FN) Les projets de Citymesh en tant que nouvel acteur des télécommunications en Belgique ne peuvent être qualifiés de grandioses, mais ils sont réalistes. C'est ce qu'a conclu l'analyste David Vagman d'ING après un entretien avec le PDG dans De Tijd.

Le PDG Mitch De Geest a expliqué les projets de Citymesh Mobile. L'entreprise de télécommunications se concentrera dans un premier temps sur le marché de la téléphonie mobile. Digi sera le nom de la marque pour la branche grand public et Citymesh pour le marché des entreprises.

Digi aspire à une part de marché d'au moins 10 pour cent, ce qui est faible mais réaliste, selon Vagman. Selon le PDG, les investissements seront également inférieurs à ce que l'autorité de régulation IBPT a proposé.

Par exemple, Citymesh souhaite obtenir et réutiliser à moindre coût des pylônes de transmission démantelés. Il pense également que son entreprise sera bien accueillie par Digital Bridge, le propriétaire américain des mâts de Telenet.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles ouvre en baisse ce jeudi. Umicore chute encore plus.

Peu après l'ouverture, le Bel20 baissait de 0,8 pour cent à 3.672,88 points.

Dans l'indice principal, KBC gagne 0,2 pour cent, tandis qu'Umicore perd encore 2,4 pour cent. Après qu'Umicore ait tenu une journée des investisseurs mercredi, Deutsche Bank a maintenu la recommandation Conserver sur l'action ce matin, avec un objectif de cours de 40,00 euros. Jefferies a maintenu la recommandation Sous-performer sur Umicore avec un objectif de cours de 26,00 euros.

Sur la deuxième ligne, Mithra gagne 8,9 pour cent. En revanche, Euronav subit une perte de 2,7 pour cent.
 
DEME va construire une nouvelle usine d'hydrogène à Oman. Le groupe mère CFE chute de 1,4 pour cent. 

Ontex a reçu l'apporbation pour ses ambitions climatiques. L'action réagit par une légère perte de 0,4 pour cent. 

Parmi les petites actions, Accentis augmente de 5,4 pour cent. En revanche, Greenyard baisse de 2,8 pour cent.

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(ABM FN) Les ventes de véhicules utilitaires en Belgique ont nettement moins diminué en mai qu'un mois plus tôt. C'est ce qu'a indiqué jeudi l'ACEA, l'Association des Constructeurs Européens d'Automobiles.

Le nombre de véhicules utilitaires neufs vendus en Belgique le mois dernier a chuté de 16,4 pour cent en glissement annuel pour atteindre 5.613 unités. En avril, la baisse était de 30,7 pour cent.

Dans l'Union européenne, les ventes ont chuté de 17,7 pour cent en mai pour atteindre 136.410 véhicules. En avril de cette année, les ventes ont chuté de 27,1 pour cent.

L'Allemagne et la France, pays en tête de l'Union européenne en termes de volumes, ont également enregistré des baisses moins marquées. En Allemagne, les ventes ont diminué de 19,5 pour cent en mai, contre 30,5 pour cent un mois plus tôt. En France, les ventes ont diminué de 16,8 pour cent, contre 28,6 pour cent en avril.

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(ABM FN) La société HYPORT, une coentreprise entre DEME et OQ Alternative Energy, a obtenu une deuxième réservation de terrain pour une usine verte d'hydrogène et d'ammoniac à Oman. C'est ce que révèle un communiqué de presse publié jeudi matin par la société belge DEME.

L'accord a été signé avec l'Autorité publique à Duqm, Oman.

HYPORT Duqm est situé à proximité du port. L'usine d'hydrogène sera alimentée par de l'électricité renouvelable produite par environ 1,3GW d'éoliennes et de panneaux solaires.

Les détails financiers n'ont pas été fournis.

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(ABM FN) Ontex a reçu l'approbation de ses objectifs climatiques par la Science-Based Targets Initiative. C'est ce qu'a annoncé l'entreprise jeudi matin.

Ontex vise une réduction de 80 pour cent des émissions de portée 1 et 2 d'ici 2030, ainsi qu'une électricité 100 pour cent renouvelable d'ici 2030. En outre, des réductions d'émissions d'au moins 25 pour cent doivent être réalisées tout au long de la chaîne de valeur.

De cette façon, Ontex devrait devenir neutre en carbone d'ici 2030.

"Atteindre nos objectifs climatiques est essentiel pour notre réussite commerciale à long terme et s'aligne sur notre objectif de responsabilité sociale d'entreprise", a déclaré Esther Berrozpe, PDG d'Ontex.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles devrait ouvrir en légère baisse jeudi.

Les contrats à terme sur l'indice Euro Stoxx 50 indiquaient une perte de moins d'un demi pour cent environ une heure avant la cloche d'ouverture. L'indice principal belge a clôturé en baisse d'un peu moins d'un pour cent mercredi, à 3.702,81 points, après trois jours consécutifs de hausse. 

La nouvelle selon laquelle les banques d'investissement américaines Goldman Sachs et JPMorgan tiennent compte du fait que le S&P 500 pourrait chuter encore plus si un scénario de récession était pris en compte dans les prix a initialement pesé sur le sentiment. 

Wall Street a toutefois repris sa tendance à la hausse après que le président de la Fed, Jerome Powell, a laissé entendre devant le Sénat que la dernière hausse des taux d'intérêt avait eu l'effet nécessaire. Si Powell a qualifié d'"énorme défi" un atterrissage en douceur de l'économie après les hausses de taux d'intérêt, le banquier central, qui doit mettre ses mots sur une échelle d'or, a également déclaré que le risque de récession n'était pas exceptionnellement élevé.

"Cette histoire de récession domine actuellement le marché", a déclaré Sébastien Galy, analyste de marché chez Nordea Asset Management. Dans un rapport publié mercredi, les analystes de Citigroup ont calculé que la probabilité d'une récession mondiale est désormais proche de 50 pour cent. 

Wall Street a d'abord repris confiance après les propos de Powell et le S&P 500 était d'environ en hausse 1 pour cent, après que l'indice ait déjà gagné plus de 2 pour cent mardi. Vers la clôture de la bourse, les investisseurs ont cependant à nouveau retiré de l'argent de la table après la modeste reprise de ces derniers jours, et les principaux indices américains ont finalement clôturé de justesse dans le rouge.

En Asie, les bourses sont pour la plupart en hausse ce matin, mais les gains restent modestes, à l'exception de la bourse de Corée du Sud, qui a perdu plus d'un demi pour cent. Mercredi, l'indice KOSPI de Séoul, qui est fortement pondéré par les semi-conducteurs, a perdu près de 3 pour cent, alors que le marché plus large était en hausse. 

Entre autres, la baisse continue du won sud-coréen par rapport au dollar, à son plus bas niveau depuis 13 ans, a pesé sur le sentiment. "Le marché coréen est encore plus touché par le scénario de récession en raison de sa forte dépendance à l'égard de l'économie mondiale", a déclaré Seo Sang-young, analyste chez Mirae Asset Securities.

Le rouble russe a en effet atteint mercredi son plus haut niveau face au dollar depuis sept ans. Les sanctions internationales sont plus que compensées par la forte hausse des prix des produits de base et la banque centrale russe intervient car le rouble cher compromet sa position en matière d'exportations. 

La Russie est le premier exportateur de gaz au monde et le deuxième exportateur de pétrole. Ce matin, le dollar s'échange à environ 53 roubles. Peu après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il était de plus de 150 roubles.

Pendant ce temps, les craintes de récession pèsent sur les prix du pétrole et les contrats à terme sur le pétrole américain ont chuté de 3 pour cent à 106,19 dollars le baril à New York mercredi. Dans les échanges asiatiques de ce matin, les contrats à terme ont encore baissé d'un peu moins de 2 pour cent. 

Les investisseurs ont les yeux rivés sur la publication des indices composites préliminaires de juin des directeurs d'achat dans la zone euro et en Amérique aujourd'hui. 

Actualités des entreprises

Après qu'Umicore ait tenu une journée des investisseurs mercredi, Deutsche Bank a maintenu la recommandation Conserver pour l'action ce matin, avec un objectif de cours de 40,00 euros. Jefferies a maintenu la recommandation Sous-performer pour Umicore avec un objectif de cours de 26,00 euros.

Clôture sur Wall Street

L'indice S&P 500 a baissé de 0,1 pour cent mercredi, à 3.759,89 points, l'indice Dow Jones a perdu 0,2 pour cent à 30.483,13 points et le Nasdaq a clôturé en baisse de 0,2 pour cent à 11.053,08 points.

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(ABM FN) Voici les points principaux de l'agenda financier belge jusqu'au jeudi 30 juin 2022.

JEUDI 23 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

VENDREDI 24 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

LUNDI 27 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MARDI 28 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

MERCREDI 29 JUIN 2022

10:30 Gimv - Réunion annuelle des actionnaires

JEUDI 30 JUIN 2022

-  Aucun point à l’ordre du jour.

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(ABM FN) La bourse de Bruxelles a clôturé en baisse mercredi, bien que certaines des pertes enregistrées plus tôt dans la journée aient été effacées, grâce à l'hausse à Wall Street.
 
Le Bel20 a clôturé en baisse de 0,9 pour cent à 3.702,81 points, Umicore ayant lourdement pesé sur l'indice principal.

Les investisseurs restent effrayés par les craintes de récession et la flambée des prix. La Réserve fédérale prévoit de continuer à augmenter les taux d'intérêt jusqu'à ce que la banque centrale voie des preuves claires que l'inflation ralentit pour atteindre l'objectif de 2 pour cent. C'est ce qui ressort d'un discours du président du conseil d'administration Jerome Powell devant une commission du Sénat cet après-midi. Le risque de récession est donc bien présent.

La semaine dernière, la banque centrale a relevé le taux d'intérêt de 0,75 point de pourcentage afin de freiner l'inflation, qui devient incontrôlable.

En Europe aussi, les prix augmentent fortement et la Banque centrale européenne est contrainte de normaliser ses activités. Toutefois, cela se fera beaucoup plus lentement qu'en Amérique et la première augmentation des taux d'intérêt aura lieu le mois prochain.

Aujourd'hui, les investisseurs avaient les yeux rivés sur le chiffre de l'inflation britannique. Les prix ont augmenté de 9,1 pour cent en mai, contre 9,0 pour cent en avril.

Les prix du pétrole sont une raison importante de la hausse de l'inflation. Toutefois, ils ont chuté de 1 pour cent mercredi.

Outre les prix du pétrole, la Russie fait également grimper les prix du gaz. L'invasion de l'Ukraine a tendu les relations entre le Kremlin et l'Occident.

"Alors que cela fait maintenant presque 4 mois que la Russie a envahi l’Ukraine, le gaz est devenu une arme de pression de la part de la Russie sur les Européens. Avec un prix du gaz qui s’est envolé et qui a connu une nouvelle poussée de fièvre avec la réduction drastique des livraisons par Gazprom ces derniers jours. Selon l’association industrielle allemande BDI, qui a réduit ses prévisions de croissance pour 2022 à 1,5 pour cent, contre 3,5 pour cent avant le début de la guerre, un  arrêt des livraisons de gaz russe rendrait la récession inévitable en Allemagne.", a analysé Bernard Keppenne, économiste en chef de CBC Banque.

La confiance des consommateurs dans l'Union européenne s'est détériorée en juin. L'indice a diminué de 1,9 point de pourcentage pour atteindre moins 24,0. La confiance des consommateurs belges s'est redressée en juin.

L'euro/dollar a été coté à 1,0593.

Actions en hausse et en baisse

Dans l'indice principal, l'attention s'est principalement portée sur Umicore, qui a perdu jusqu'à 8,0 pour cent. La société a annoncé ses nouveaux objectifs avant une journée des investisseurs à Londres, où Umicore prévoit de doubler son chiffre d'affaires d'ici 2030. Umicore prévoit également d'investir 5 milliards d'euros entre 2022 et 2026. Selon Jefferies, ce chiffre est considérablement plus élevé que prévu. Degroof Petercam estime qu'Umicore investit fortement dans l'objectif de chiffre d'affaires.

Dans l'après-midi, Umicore a annoncé par le biais d'un communiqué de presse qu'elle avait conclu un partenariat avec la société chimique et pétrolière japonaise Idemitsu Kosan pour les matériaux de cathode dans les batteries. Cependant, elle n'a pas pu entraîner une grande reprise du cours de l'action.

En tête du Bel20 se trouve UCB, qui a gagné 1,5 pour cent.

KBC Securities a abaissé l'objectif de cours pour GBL de 110 à 99 euros. La société holding a vendu la moitié de sa participation dans Mowi. Le produit d'un investissement très cyclique peut ainsi être investi dans des entreprises de qualité, selon KBC. L'action GBL a chuté de 0,8 pour cent.

Galapagos acquiert Cellpoint et Aboundbio pour accélérer l'accès à la thérapie cellulaire de nouvelle génération. Bryan Garnier estime que ce n'est pas le type d'acquisition que Galapagos devrait faire. L'action a perdu 3,6 pour cent.

Dans le BelMid, Tessenderlo a augmenté de 2,7 pour cent après avoir relevé ses perspectives pour l'ensemble de l'année. La société mère Picanol, qui a également relevé ses perspectives, a gagné 1,3 pour cent.

Recticel devait perdre 7,4 pour cent, Deceuninck 5,8 pour cent.

Parmi les plus petites actions, MXdHealth a gagné 3,0 pour cent. Nyxoah a baissé de 3,5 pour cent

Wall Street

Après la clôture européenne, Wall Street a réussi à progresser, poursuivant ainsi la session verte de mardi.

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(ABM FN) L'acquisition de Go-Solar par D'Ieteren complète l'offre de la division automobile de la société holding. C'est ce qu'ont déclaré les analystes de Kepler Cheuvreux mercredi.

Go-Solar propose des installations de panneaux solaires et de batteries, permettant aux clients de D'Ieteren et de sa filiale Edi de devenir des producteurs d'énergie verte ainsi que des consommateurs. Selon Kepler, elle est complémentaire du reste de l'offre au sein de D'Ieteren Auto, ce qui correspond également à la stratégie du groupe.

Selon l'entreprise boursière, la "nouvelle mobilité" reste une composante limitée de la division. En 2021, il ne représentait que 1 pour cent des ventes. Plus de 80 pour cent des ventes provenaient des importations de voitures.

Kepler a une recommandation d'achat avec un objectif de prix de 195,00 euros pour D'Ieteren. Mercredi, l'action était en baisse de 2,9 pour cent à 133,00 euros sur une bourse rouge.

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(ABM FN) Vandemoortele a lancé un emprunt obligataire dans le but de lever un minimum de 30 et un maximum de 50 millions d'euros. C'est ce qui a été annoncé mercredi.

Il s'agit d'un prêt à sept ans avec un coupon brut de 5,60 pour cent. Le prix d'émission a été fixé à 101,875 pour cent du montant nominal.

Vandemoortele, une entreprise alimentaire non cotée, utilisera le produit de la vente pour rembourser ses dettes existantes.

La Banque Degroof Petercam et KBC Securities supervisent l'émission.

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