L’événementiel va mieux, ‘mais nous ne pouvons pas encore parler de reprise’

L’assouplissement des mesures anti-Covid dans l’événementiel a immédiatement stimulé l’emploi. Le nombre de jours travaillés augmente dans presque tout le secteur, ressort-il de l’Employment Tracker du prestataire de services RH SD Worx.

Suite à la mise en place des mesures de confinement pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, le secteur de l’événementiel s’est retrouvé totalement à l’arrêt. Mais les chiffres du mois d’août, lorsqu’un assouplissement des règles a été introduit, montrent que le vaste secteur de l’organisation d’événements et des arts du spectacle reprend lentement des couleurs. Sur une base mensuelle, le secteur connaît une évolution positive, passant de 36 à 49% de jours travaillés, un indicateur qui permet de mesurer l’activité et l’emploi.

À la fin du mois, ce pourcentage était même passé à 61%. Et maintenant qu’il ne faut plus garder qu’un mètre de distance entre les personnes lors d’événements culturels, on devrait assister à une croissance encore supérieure.

Différences régionales

L’effet de ces assouplissements se fait sentir partout, mais c’est surtout dans le Brabant flamand que la hausse du nombre de jours travaillés est frappante, avec un taux d’activité de 80%. Bruxelles, la Flandre occidentale et la Flandre orientale font également mieux avec 60%. Anvers est par contre à la traîne, avec seulement 44%.

‘Nous ne pouvons certainement pas encore parler de reprise, mais nous faisons un pas dans la bonne direction’, estime Bart Pollentier, directeur du centre de connaissances de SD Worx.

Horeca

À noter que la reprise est beaucoup plus irrégulière dans l’horeca. En Flandre orientale, par exemple, le nombre de jours travaillés reste inférieur à 50%. ‘L’horeca fait du surplace et se rétablit moins vite que prévu’, note Steven Rosseel, responsable horeca chez SD Worx.

La situation est encore pire à Bruxelles, Anvers et dans le Brabant flamand. ‘Les avis négatifs concernant Bruxelles et Anvers, ainsi que le couvre-feu, ont eu un effet’, explique encore Steven Rosseel. ‘Cela se reflète dans la proportion élevée de jours pour lesquels le chômage temporaire continue d’être invoqué.’

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