Les auto-tests sont (normalement) disponibles en pharmacie dès ce mardi 6 avril: mais ne vous précipitez pas !

C’est le jour-j pour les auto-tests en Belgique. Enfin, est-on tenté de dire alors qu’ils sont déjà disponibles depuis des mois en France et en Allemagne. Mais cela ne sert à rien de se presser pour deux raisons: toutes les pharmacies n’en disposent pas encore et il est sans aucun doute dangereux de réunir tous les symptomatiques au même endroit au même moment. Patience donc.

Au prix de 8 euros, ces auto-tests fonctionnent comme les tests PCR à l’aide d’un écouvillon (coton-tige) à enfoncer dans votre nez. Ils sont toutefois moins invasifs que les tests PCR mais du coup moins fiables. Ils se lisent comme un test de grossesse après 15 à 20 minutes.

L’efficacité tourne autour de 80% pour les symptomatiques, mais l’auto-test est moins fiable pour les asymptomatiques. En cas de résultat positif, les autorités demandent à ce que la personne testée fasse un test PCR pour confirmation.

A quoi ça sert ?

L’auto-test doit servir de signal d’alarme. Il doit inciter à s’isoler, à renforcer les gestes barrières. Dans le cas où il est négatif, il ne sert en aucun cas de passe-droit à quoi que ce soit.

L’auto-test n’est pas un outil miracle. Il n’y a qu’à regarder les courbes de l’Allemagne et de la France, où il est disponible depuis des mois, qui n’ont pu éviter une 3e vague. Mais l’auto-test peut faciliter progressivement le retour à la vie normale. Une fois les mesures quelque peu assouplies, il sera important de savoir s’il on peut réintégrer la société en toute sécurité.

Mais nous n’en sommes pas encore là, c’est pourquoi les auto-tests ne sont disponibles qu’en pharmacie. A terme, ils pourraient l’être aussi dans les supermarchés. Le politique est pour, les experts beaucoup moins. Il ne faut pas donner l’impression qu’un auto-test est un jouet qui ouvre toutes les portes. Une évaluation sera faite sur 4 semaines.

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