Le Premier ministre Bart De Wever souligne le « mandat démocratique » et les « nombreux défis » du nouveau gouvernement dans son discours du Nouvel An

Après un premier conseil des ministres très bref, le tout nouveau premier ministre Bart De Wever (N-VA) a prononcé un discours de Nouvel An au palais devant ce que l’on appelle les « corps constitués », c’est-à-dire les représentants des gouvernements belges. Le premier ministre y a souligné les défis difficiles auxquels le nouveau gouvernement est confronté.


Principaux renseignements

  • Le premier ministre Bart De Wever a prononcé cet après-midi un discours devant les « corps constitués ».
  • Il a souligné que son gouvernement – pour la première fois en 16 ans – dispose d’une majorité des deux côtés de la frontière linguistique.
  • Avec cette majorité, il veut travailler pour relever les défis qui existent.

Bart De Wever a commencé son discours en français, un choix frappant par lequel, en tant que nationaliste flamand, il semblait vouloir faire comprendre qu’il voulait être premier ministre de toute la Belgique. Tout d’abord, il a souligné que ce nouveau gouvernement – avec la N-VA, le MR, Vooruit, cd&v et Les Engagés – est le premier gouvernement depuis 16 ans « qui bénéficie d’un soutien démocratique de part et d’autre de la frontière linguistique ». « Un soutien démocratique sain qui devrait finalement être la norme », a-t-il déclaré.

Défis

« Ce solide mandat démocratique doit maintenant se traduire par des réponses aux grands défis de notre époque », a-t-il poursuivi. « Tant dans le nord que dans le sud du pays, le signal adressé en juin dernier à la classe dirigeante était clair : faites face à ces défis. L’accord de coalition que j’expliquerai plus tard au parlement espère répondre à ce signal. »

De Wever a ensuite souligné que le gouvernement est confronté à de nombreux défis. Il a averti qu’une politique de relance solide est nécessaire, mais que le gouvernement « ne veut perdre personne de vue ». « On ne peut pas se soustraire aux responsabilités de demain en les évitant aujourd’hui », a conclu le premier ministre.

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