Principaux renseignements

• Le plus vieux réacteur nucléaire de Belgique, Doel 1, sera mis à l’arrêt le 14 février 2025.
• Le processus de démantèlement consiste à réduire progressivement la pression dans les circuits de refroidissement du réacteur sur plusieurs années et à retirer les barres de combustible pour les stocker.
• Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un plan plus vaste de sortie progressive de l’énergie nucléaire en Belgique, quatre réacteurs encore opérationnels devant être arrêtés d’ici la fin de l’année.

Le plus ancien réacteur nucléaire de Belgique, situé sur l’Escaut près du village de Doel, cessera ses activités le 14 février 2025. Cette date marque la fin des 50 ans d’exploitation de Doel 1, une étape confirmée par l’entreprise énergétique Engie Electrabel, a rapporté le Brussels Times. Le processus d’arrêt a commencé au début de ce mois et consiste à réduire progressivement la pression dans les circuits de refroidissement du réacteur sur plusieurs années jusqu’à ce qu’elle atteigne la pression atmosphérique ambiante.

Processus de démantèlement

Après la phase initiale de refroidissement, les barres de combustible seront soigneusement retirées une à une du cœur du réacteur et transportées vers des installations de stockage spécialisées où elles seront refroidies sous l’eau pendant plusieurs années supplémentaires. Le processus de déclassement complet, y compris le démantèlement de la structure du réacteur, devrait prendre encore une dizaine d’années. Même si le site sera éventuellement préparé pour de nouvelles utilisations industrielles, la présence de combustible nucléaire stocké limitera les possibilités de reconversion.

L’énergie nucléaire en Belgique

L’adoption de l’énergie nucléaire par la Belgique à la fin des années 1960 visait à répondre à la demande croissante d’électricité que les combustibles fossiles ne pouvaient plus satisfaire à eux seuls. Sept réacteurs ont été construits dans le pays : quatre à Doel et trois à Tihange. Doel 1, mis en service en 1975, partage un lien unique avec son jumeau, Doel 2, en raison de leur salle de contrôle, de leurs salles des machines et de leurs systèmes de sécurité communs.

Fermeture future

La fermeture de Doel 1 fait suite au déclassement permanent de Doel 3 en 2022 et de Tihange 2 en 2023, tous deux faisant partie de la sortie programmée de l’énergie nucléaire en Belgique. Avec quatre réacteurs encore opérationnels, deux autres, Doel 2 et Tihange 1, devraient être arrêtés dans le courant de l’année.

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