Le plan de relance de 2.000 milliards de dollars de Joe Biden est mort, selon un sénateur

Cela fait maintenant plusieurs semaines que le plan « Built Back Better » du président américain Joe Biden est au point mort. Particulièrement ambitieux, ce plan a du mal à passer auprès de certains politiques. Mais cela ne veut pas dire que tout est à jeter. Le cœur du projet pourrait finalement être approuvé, selon un sénateur.

Le plan de relance de près de 2.000 milliards de dollars du président Biden va-t-il finir par être adopté ? Malgré toute la bonne volonté de Joe Biden, cela semble plutôt compromis, en tout cas dans la version actuelle du projet. Pour le sénateur démocrate Tim Kaine, « Built Back Better » serait déjà « mort », mais certaines de ses dispositions pourraient tout de même être adoptées.

Faire face à l’inflation

S’exprimant dans l’émission Face The Nation, le sénateur a assuré que la version la plus récente du projet de relance ne passera pas, mais que le cœur du projet, les dispositions en lien avec l’éducation, la réduction des frais de garde d’enfants et le soutien aux soins de santé, pourraient tout de même être adoptées.

« Il y a d’autres éléments du projet de loi qui sont plus controversés », a poursuivi Kaine. « Je crois toujours que nous allons trouver le cœur de ce projet de loi, peu importe comment nous l’appelons, nous allons trouver le cœur du projet de loi et l’adopter, et il traitera directement certaines de ces préoccupations d’inflation. »

En décembre dernier, l’adoption du plan de relance économique de Joe Biden avait été sabordée par le sénateur démocrate Joe Manchin. Contre toute attente, ce dernier avait déclaré publiquement qu’il ne soutenait pas le plan, dans un « renversement soudain et inexplicable de sa position », selon la Maison-Blanche. Depuis, les négociations sont restées au point mort.

Tenter de faire adopter certaines des dispositions du plan « Built Back Better » semble être la nouvelle stratégie adoptée par le prédisent américain. C’est en tout cas ce qu’a indiqué l’économiste en chef de la Maison-Blanche, Cecilia Rouse. À grand coup de compromis, les choses pourraient donc avancer, comme le suggérait le sénateur Kaine.

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