Le pétrole ne suffit plus à financer les projets pharaoniques des Saoudiens

Riyad va encore diminuer sa production de pétrole pour, encore, augmenter les prix. Mais c’est plus un signe de fragilité économique – toute relative, certes – que de vénalité. Le royaume a de grands projets, mais n’est pas sûr de pouvoir les payer.

Pourquoi est-ce important ?

Le week-end dernier, l'OPEP+ réunie à Vienne a décidé d'une nouvelle baisse de la production pétrolière, la seconde cette année, d'un million de barils par jour. Une baisse de production qui vise à maintenir le prix du brut, jusqu'ici plutôt à la baisse, et que sera assurée largement par les vannes de l'Arabie saoudite.

Un pétrole qui ne paie plus les briques

Les conséquences : Sur les marchés, le pétrole Brent et WTI ont augmenté chacun de 2,4 %, pour atteindre respectivement 77,95 et 73,51 dollars le baril ce lundi. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que l'Arabie saoudite manque d'argent et joue avec les vannes pour se renflouer.

  • Sur un an, le prix du pétrole a diminué de 9%, ce qui n'est pas de bon augure pour les coffres de Riyad. Pour le royaume, le prix idéal tournerait plutôt autour
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