Principaux renseignements
- Un juge fédéral a rejeté la demande des syndicats d’arrêter les licenciements d’employés du président Trump au sein du gouvernement fédéral.
- Les syndicats vont maintenant déposer leur plainte auprès de l’Autorité fédérale des relations de travail, chargée de traiter les conflits du travail.
- Cette décision permet à la nouvelle administration de poursuivre ses projets de réduction des effectifs et de rationalisation de la main-d’œuvre.
Un juge fédéral a récemment rejeté la demande des syndicats d’interrompre les mesures prises par le président Trump concernant les licenciements d’employés au sein du gouvernement fédéral. Cette décision permet à la nouvelle administration de poursuivre ses projets de réduction des effectifs. C’est ce que rapporte le Washington Post.
Le Syndicat national des employés du Trésor et quatre autres organisations avaient demandé une ordonnance restrictive temporaire contre les licenciements massifs, arguant qu’ils pourraient entraîner jusqu’à un demi-million de suppressions d’emplois par le biais de licenciements et d’un programme de démission volontaire. Le juge a décidé que les syndicats devaient déposer leur plainte auprès de la Federal Labor Relations Authority, un organisme chargé de traiter les conflits du travail au sein du gouvernement fédéral.
Contexte de la décision du juge
La décision du juge est intervenue alors que plus de 6 000 employés stagiaires de l’IRS devaient être licenciés pendant la saison des impôts. Bien qu’il ait déclaré qu’il n’était pas compétent pour entendre l’affaire sur la base de précédents juridiques, il a reconnu l’impact significatif de ces actions sur les individus et la société américaine. Il a fait remarquer que le premier mois du mandat de Trump avait été caractérisé par des décrets qui avaient provoqué des perturbations et le chaos dans divers secteurs.
L’argument des syndicats
Les syndicats soutiennent que les réductions massives de personnel violent les lois et règlements fédéraux, usurpant l’autorité du Congrès sur la dotation en personnel et les priorités des agences. Ils affirment que cette approche compromettrait des initiatives politiques essentielles telles que l’application de la législation fiscale, étant donné que bon nombre des personnes licenciées ont été recrutées spécifiquement à cette fin.
À l’inverse, les avocats du ministère de la Justice représentant l’administration Trump affirment que le président a l’autorité légale de rationaliser les effectifs par des mesures telles que les démissions volontaires et les réductions de force. Ils soutiennent que les syndicats n’ont pas la capacité juridique de contester ces mesures parce qu’ils n’ont pas encore démontré de préjudice tangible causé par une diminution du pouvoir de négociation ou une perte de revenus.
La réponse des syndicats
Le Syndicat national des employés du Trésor, tout en exprimant sa déception à l’égard de la décision, s’engage à poursuivre sa lutte contre les licenciements massifs. Il souligne l’impact dévastateur sur les employés fédéraux et leurs familles, ainsi que l’effet d’entraînement potentiel sur les économies locales. Il réitère sa position selon laquelle ces actions représentent un contournement illégal de l’autorité du Congrès sur les agences fédérales et leurs fonctions vitales.
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