Le gouvernement flamand économise 15 millions d’euros sur la coopération au développement : plus que des fonds pour l’aide d’urgence

Le gouvernement flamand économise 15 millions d’euros sur la coopération au développement et met fin à la coopération structurelle avec ses pays partenaires, le Malawi, le Mozambique et le Maroc. Seule l’aide d’urgence temporaire bénéficie encore d’un budget. L’organisation faîtière 11.11.11 réagit avec colère.


Principaux renseignements

  • Le gouvernement flamand va économiser 15 millions d’euros sur la coopération au développement.
  • Le gouvernement met ainsi fin à la coopération avec ses pays partenaires, le Malawi, le Mozambique et le Maroc.
  • Seules l’aide d’urgence ponctuelle et la coopération multilatérale bénéficient encore d’un budget.

Le gouvernement flamand s’est réuni le week-end dernier pour discuter du budget 2026. La tâche n’était pas facile, car il fallait trouver 1,5 à 1,6 milliard d’euros d’économies. Entre-temps, de nombreuses mesures convenues ont déjà été annoncées.

« Ce n’est pas notre mission principale »

Selon VRT NWS, le gouvernement flamand réalise également d’importantes économies dans le domaine de la coopération au développement. Les coopérations structurelles et à long terme avec les pays partenaires que sont le Malawi, le Mozambique et le Maroc sont interrompues. La politique se réoriente vers une aide d’urgence ponctuelle et des projets ciblés via des organisations multilatérales.

« La politique étrangère se concentre sur l’aspect économique. C’est là que nous pouvons faire la différence. Si nous examinons les dépenses consacrées à la coopération au développement, nous devons oser reconnaître que ce n’est pas là notre mission principale. Nous réduisons ces subventions à l’aide d’urgence et à la coopération multilatérale », a déclaré le ministre-président Matthias Diependaele (N-VA) dans sa déclaration de septembre au Parlement flamand.

Réaction de 11.11.11

L’organisation faîtière 11.11.11 dénonce la décision du gouvernement flamand. Selon elle, cette économie est en contradiction avec la promesse d’une « politique étrangère flamande fondée sur des valeurs et la solidarité » figurant dans l’accord de gouvernement de la coalition Diependaele.

« Cela se produit en cette période d’instabilité internationale sans précédent, de guerre et d’atteintes aux droits de l’homme. Il s’agit d’une politique trumpienne, à courte vue et asociale », déclare-t-elle. « La Flandre fait le choix actif de l’insécurité, de l’abandon des droits de l’homme et de la participation à l’attaque mondiale contre la solidarité. »

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