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La ministre de la Justice Annelies Verlinden (cd&v) veut s’attaquer à la violence liée à la drogue à Bruxelles à tous les niveaux: « Mais il n’y a pas de solution miracle »

Bruxelles a de nouveau été secouée la nuit dernière par une fusillade à Anderlecht. Une nouvelle personne a été blessée. Entre-temps, la ministre de la Justice Annelies Verlinden (cd&v) est sollicitée pour un plan d’action. Elle veut s’attaquer à la violence liée à la drogue à tous les niveaux, mais reconnaît qu’il n’y a pas de solution facile.


Principaux renseignements

  • La nuit dernière à Anderlecht, à la station de métro Sint-Guido, une nouvelle fusillade a eu lieu dans le milieu de la drogue.
  • La ministre de la Justice Annelies Verlinden (cd&v) veut avant tout se concentrer sur la recherche des commanditaires.
  • Elle souhaite également s’attaquer au trafic de drogue à tous les autres niveaux. Il s’agit notamment du trafic d’armes, des flux d’actifs et du blanchiment d’argent.

Le ministre de l’intérieur Bernard Quintin (MR) a déjà qualifié la mafia de la drogue à Bruxelles de « monstre à plusieurs têtes », et la ministre de la justice Annelies Verlinden (cd&v) semble également d’accord. « Il s’agit d’un problème très complexe dans lequel beaucoup d’argent circule », a déclaré Verlinden dans l’émission De Ochtend sur Radio 1.

« Tout d’abord, nous devons trouver les auteurs de la violence. Il est clair qu’ils ne sont pas découragés par la présence de davantage de politiques sur le terrain. Mais il est important de capturer les responsables afin de supprimer la source de la violence », a expliqué Annelies Verlinden. La ministre n’a pas pu donner de détails sur l’enquête menée sur ces responsables.

Argent et armes

« Il y a beaucoup d’argent qui circule et avec cet argent, ils peuvent attirer de jeunes criminels pour soutenir le commerce de la drogue. Nous devons donc investir dans le démantèlement de ces gains d’actifs. Nous devons leur retirer ces actifs. Il s’agit de biens immobiliers dans les rues de Bruxelles, de la gestion d’hôtels et de restaurants, de bitcoins difficiles à tracer. C’est pourquoi nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver cet argent le plus rapidement possible », poursuit Verlinden. Elle souligne que cette enquête implique également une coopération avec les services répressifs étrangers.

« Le commerce d’armes illégales fait également l’objet d’une attention accrue. Nous constatons que les armes de guerre circulent beaucoup trop facilement. Aujourd’hui, les armes sont également imprimées en 3D, ce qui rend leur traçabilité encore plus difficile. Nous voulons renforcer la lutte contre ce phénomène », explique-t-elle.

Toujours en quête

C’est une histoire de « et-et » c’est pourquoi nous devons également investir dans le long terme. Sinon, nous resterons à la traîne et nous continuerons à faire de la politique symbolique. Nous recrutons des magistrats supplémentaires », explique-t-elle. Annelies Verlinden rappelle que 500 millions d’euros supplémentaires ont déjà été débloqués lors de la précédente législature.

« Mais nous constatons que la violence devient de plus en plus triadique. Alors que les guerres se déroulaient auparavant dans l’ombre, elles se déroulent aujourd’hui plus souvent en surface. Il s’agit très souvent d’affrontements entre membres de gangs de trafiquants de drogue, mais il n’est pas surprenant qu’il y ait aussi d’autres dommages et nous devons éviter cela à tout prix. »

Gouvernements locaux

Enfin, Annelies Verlinden s’en prend également aux administrations locales. Selon la ministre, ils peuvent faire davantage pour lutter contre le blanchiment d’argent illégal dans les petits commerces tels que les établissements de jeux et les salons de coiffure. « Nous avons créé un instrument à cet effet. C’est maintenant aux gouvernements locaux d’y travailler », ajoute-t-il.

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