La liste des 100 entreprises ayant le mieux survécu à la pandémie ressemble à une nécrologie pour l’UE

Le week-end dernier, le journal économique britannique Financial Times a publié un classement des 100 entreprises qui ont le mieux résisté à la crise du coronavirus. Pour l’Europe, la liste se lit comme une rubrique nécrologique.

Le journal économique britannique Financial Times a publié le classement ‘Prospering in the Pandemic: the top 100 companies‘ dans son édition du week-end.

En cette triste année pour la plupart des entreprises, une minorité a brillé: les groupes pharmaceutiques à la recherche d’un vaccin au Covid-19 ainsi que les géants technologiques qui ont profité du télétravail et ont pu offrir aux détaillants des ‘produits de première nécessité’ pendant le confinement.

Afin de classer les entreprises, le journal économique ne s’est penché que sur l’augmentation de la capitalisation boursière, autrement dit sur le cours de l’action.

La tête du classement est menée par les ‘usual suspects’: Amazon, Microsoft et Apple qui ont vu leurs valorisations boursières augmenter pendant la crise de 400, 270 et 220 milliards de dollars respectivement.

Derrière eux se trouvent une série de sociétés technologiques telles que Tesla, Facebook, Google, PayPal, Netflix et aussi les grands groupes chinois Tencent, JD.com, Pinduoduo (un concurrent d’Alibaba), Alibaba elle-même, etc.

Trouvez les acteurs européens à la loupe

Quiconque cherche des acteurs européens dans cette liste devrait le faire à la loupe. Trois entreprises européennes exactement ont pu augmenter leur valorisation boursière pendant la pandémie. Le constructeur automobile allemand Audi, qui occupe la 18e place, a principalement bénéficié de l’annonce faite par sa société mère Volkswagen de racheter les actionnaires restants.

Le groupe alimentaire suisse Nestlé se classe à la 51e place, ce n’est pas vraiment une surprise. Enfin, le groupe français de cosmétiques L’Oréal parvient à se maintenir dans le top 100 avec une 95e place, grâce à de gros efforts dans le domaine des ventes en ligne (représentant 20 % du chiffre d’affaires).

Le fait que l’Europe reste un ‘nain’ en termes technologiques n’est pas nouveau. Mais le classement confirme non seulement que ce déséquilibre prend progressivement des proportions hors normes, mais qu’il semble également irréversible.

Lire aussi:

Plus