La Grèce augmente son salaire minimum et suspend la privatisation du port du Pirée

Dès le second jour de sa mandature, le nouveau gouvernement grec du Premier ministre Alexis Tsipras démontre sa détermination. Lors d’une interview donnée à la télévision grecque, le nouveau ministre du Travail, Panos Skourletis, a annoncé le rétablissement du salaire  minimum à 751 euros avec effet immédiat (soit une augmentation de 10%) « pour atténuer la crise humanitaire dans le pays ». Le sous-ministre de la Réforme administrative, George Katrougalos, a également annoncé le retrait immédiat d’une mesure du précédent gouvernement qui prévoyait le licenciement de plusieurs fonctionnaires. Ce licenciement était une des mesures imposées par la troïka composée de la Commission européenne, du Fonds Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne, dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce .

Ainsi, SYRIZA tient déjà deux promesses de campagne.

Une autre décision remarquable porte sur la suspension de deux grands projets de privatisation, dont celui du port du Pirée à un consortium chinois, qui faisait également partie des accords du plan de sauvetage. Le gouvernement veut réviser l’accord qui avait été signé précédemment « en faveur du peuple grec ».

La privatisation du port de Thessalonique, le second plus grand port du pays, et celle de la compagnie ferroviaire grecque Trainose, ont aussi été suspendues.