La débâcle boursière n’épargne pas les 4 plus grosses fortunes mondiales : 75 milliards de dollars de pertes en moins de quelques jours

Depuis jeudi dernier les valeurs boursières s’effondrent, semant la panique à Wallstreet. Depuis la dernière réunion sur les taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine, les tableaux des prix ont viré rouge sang et les investisseurs ne sont pas sûrs de ce que l’avenir leur réserve. Surtout les plus fortunés y laissent des plumes.

Les marchés boursiers, américains comme européens, ont entamé une nouvelle semaine en berne, et rien ni personne n’est épargné, pas même les disciples du bitcoin, qui pensaient pourtant avoir trouvé la parade contre l’inflation. Et tout en haut de la pyramide, les chiffres donnent vite le vertige : au cours des trois dernières séances boursières, les quatre plus grandes fortunes du monde ont perdu ensemble 75 milliards de dollars en actions boursières.

Des Big Tech dans la tourmente

Elon Musk, qui pesait pas moins de 268 milliards de dollars la semaine dernière n’en vaut plus « que » 229 selon Bloomberg Billionaires. Son grand rival devant les étoiles, Jeff Bezos, subit également un fort contrecoup et passe de 150 à 133 milliards de dollars rapporte BFM Business. Bill Gates et Bernard Arnault perdent eux respectivement 7 et 8 milliards, pour atterrir tous les deux à 120 milliards de dollars.

Rappelons bien sûr qu’il ne s’agit pas là de sommes qui disparaissent soudainement du bas de laine de nos très chers multimilliardaires, mais de la valeur boursière de la firme à laquelle ils doivent leur fortune. Leur compte en banque personnel reste intact.

Il n’empêche que ce sont les géants de la technologie qui sont tous durement touchés par ce grand remous boursier, qui, pour certains, a annulé une année complète de bons résultats en trois petites journées seulement. Depuis mercredi dernier, Apple a perdu 220 milliards de dollars de capitalisation, Tesla 199 milliards, Microsoft 189 et Amazon 173. soit une perte accumulée de plus de 1.000 milliards de dollars en trois séances boursières.

Une chute dans un puits sans fond ?

Ce grand reflux a pour origine le resserrement de la politique de la Fed, la banque centrale américaine, qui a annoncé la semaine dernière une hausse de 50 points de base des taux d’intérêt. Ça ne sera sans doute pas la seule hausse de ce type à moyen terme, ce qui inquiète les marchés. Une forte hausse des taux d’intérêt pénalisera les actions, en particulier les valeurs de croissance. Or, à l’heure actuelle, personne ne peut prédire avec certitude l’avenir des marchés. Certains pensent que le fond est atteint, tandis que d’autres s’attendent à une seconde dégringolade, Morgan Stanley envisageant même une nouvelle chute de 20% du S&P 500.

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