La confiance revient au sein des ménages belges

La confiance des consommateurs est repartie clairement à la hausse en septembre, indique ce lundi la Banque nationale dans son enquête mensuelle en la matière.

Cet indicateur s’est en effet nettement redressé durant ce mois, effaçant ainsi plus que totalement la turbulence constatée en août. Il n’avait plus atteint un niveau aussi élevé depuis le mois de mars, soit avant la crise du coronavirus.

En septembre, les consommateurs se sont donc montrés nettement plus optimistes au sujet de l’évolution économique générale en Belgique pour les douze prochains mois. L’indicateur de confiance s’est établi à -16 (pour -11 en septembre 2019), contre -26 en août, -20 en juillet et -19 en juin. En mars, au début de la crise, il n’était encore que de -9, avant de passer à -26 en avril et -23 en mai. Et en septembre 2019, il était de -11.

Perspectives

Pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, les ménages belges ont émis un avis moins défavorable sur les perspectives de chômage, qui s’étaient très fortement dégradées au cours des derniers mois.

Sur le plan personnel, leurs prévisions sont également plus positives. Ils anticipent une amélioration de leur situation financière et ont revu leurs intentions d’épargne à la hausse.

Par rapport au mois d’avril, au plus fort des mesures de confinement, le pourcentage de ménage ne subissant pas de perte de revenus s’est par ailleurs accru et la part des familles encourant plus de 50% de pertes de revenus s’est réduite, de 7% en avril à 4% en septembre. Il s’agit principalement d’indépendants.

Coussin d’épargne

Entre les mois d’avril et de septembre, le pourcentage de ménages qui déclarent disposer d’un très faible coussin d’épargne (moins d’un mois) a quelque peu augmenté, de 11 à 14%, constate encore la BNB. À l’extrême opposé, sept ménages sur dix bénéficient toujours d’un coussin d’épargne de plus de trois mois, comme c’était déjà le cas en avril. Cette proportion est du même ordre pour toutes les catégories de ménages, y compris les indépendants, qui constituent la catégorie dont le coussin d’épargne s’est le plus reconstitué au cours des derniers mois.

Sur la même période, la part des ménages considérés comme les plus vulnérables – ceux qui ont perdu au moins 10% de leurs revenus, tout en disposant d’un coussin d’épargne limité à maximum trois mois de dépenses de subsistance – s’est réduite de 12 à 9%, analyse encore la Banque nationale. À l’inverse, celle des ménages identifiés comme les plus protégés – ceux encourant des pertes de revenus limitées à maximum 10%, tout en disposant d’une épargne couvrant au moins trois mois de dépenses – a progressé de 53 à 59%.

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