Les jeunes femmes britanniques boivent plus d’alcool que leurs pairs masculins

Au Royaume-Uni, les jeunes femmes ont dorénavant une consommation excessive d’alcool plus importante que celle des jeunes hommes, rapporte The Times. Selon un rapport de l’Office britannique des statistiques, plus de femmes que d’hommes de 16 à 24 ans admettent s’adonner à des beuveries.40,5% des jeunes femmes sondées ont déclaré avoir eu une consommation excessive d’alcool la semaine antérieure à l’enquête, soit une hausse de trois points de pourcentage par rapport à l’année précédente. La consommation excessive des jeunes hommes britanniques a quant à elle diminué de 13 points de pourcentage pour s’établir à 34,4%.Selon les experts, la hausse de consommation d’alcool chez les femmes s’explique par le fait que l’industrie des boissons ciblent davantage les jeunes femmes qui ont une bonne carrière et donc plus d’argent à dépenser.En Grande-Bretagne, une consommation excessive d’alcool revient à consommer huit unités par jour pour les hommes, soit environ ¾ d’une bouteille de vin. Pour les femmes, cette consommation excessive d’alcool est fixée à six unités d’alcool par jour.

Bières fruitées

Depuis 2009, la consommation excessive des jeunes femmes britanniques n’avait pas dépassé celles de leurs homologues masculins.Parmi ces jeunes femmes, 29% ont admis consommer plus de 9 unités d’alcool par jour, contre 24% des hommes pour qui le seuil est fixé à 12 unités par jourSelon Ian Gilmore, président d’Alcohol Health Alliance UK, l’industrie cherche à développer ses stratégies de marketing auprès des femmes dont le revenu disponible a augmenté, ce qui explique la hausse de bières à base de fruits, de cidres et de boissons dont la teneur en calories est faible.L’industrie vise également les filles au sortir de l’adolescence et les jeunes femmes dans la vingtaine qui sortent le vendredi et le samedi soir mais peu le reste de la semaine.Dans l’ensemble, on constate une légère baisse de la consommation excessive d’alcool au Royaume-Uni, 59,9% des participants admettant avoir consommé excessivement de l’alcool durant la semaine précédant le sondage, contre 64,2% en 2005, date du début de cette enquête. Parallèlement, le nombre d’abstinents a augmenté de deux points de pourcentage pour s’établir à 20,9%.