L’inflation en Turquie baisse à 35,05 pour cent en juin


Principaux renseignements

  • L’inflation annuelle en Turquie a reculé en juin pour s’établir à 35,05 pour cent.
  • L’éducation a enregistré la plus forte hausse des prix sur un an, avec une augmentation de 73,33 pour cent.
  • L’inflation mensuelle s’est élevée à 1,37 pour cent en juin, contre 1,53 pour cent en mai.

L’inflation en Turquie a reculé plus fortement que prévu en juin. Le taux annuel s’est établi à 35,05 pour cent, contre 35,41 pour cent en mai, selon les données de l’Institut turc des statistiques (TurkStat). Les analystes tablaient sur 35,2 pour cent. Le chiffre est donc inférieur aux attentes du marché et marque la plus faible progression annuelle depuis décembre 2021, lorsque l’inflation atteignait 36,08 pour cent.

D’après TurkStat, l’éducation a été la catégorie de dépenses affichant la plus forte hausse des prix sur un an, avec une progression de 73,33 pour cent. Viennent ensuite le logement (65,54 pour cent) et la santé (38,7 pour cent). À l’inverse, les prix ont le moins augmenté dans les vêtements et chaussures (14,47 pour cent), les communications (18,43 pour cent) ainsi que les loisirs et la culture (27,53 pour cent).

La pression des prix la plus forte concerne le logement, l’alimentation et les transports

TurkStat a identifié trois groupes de dépenses ayant le poids le plus important dans le calcul de l’inflation : l’alimentation et les boissons non alcoolisées, les transports et le logement. Leur inflation annuelle s’est établie respectivement à 30,2 pour cent, 27,72 pour cent et 65,54 pour cent. Leur contribution à l’inflation annuelle totale a été de 7,60 pour cent, 4,51 pour cent et 9,22 pour cent.

Ralentissement mensuel

L’inflation mensuelle s’est élevée à 1,37 pour cent en juin, contre 1,53 pour cent en mai, et en dessous des prévisions du marché (1,45 pour cent).

Selon le ministre des Finances Mehmet Simsek, le ralentissement de l’inflation s’explique par plusieurs facteurs : la baisse des prix des matières premières, une moindre volatilité sur les marchés financiers, l’amélioration des anticipations d’inflation et une évolution favorable de la demande.

Simsek a souligné le ralentissement marqué des hausses de prix dans plusieurs secteurs, notamment l’alimentation, les biens durables, l’éducation et les transports. Il a exprimé l’espoir que cette tendance à la baisse se poursuivrait au second semestre de l’année.

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