Google bloque 200 sites diffusant des fausses informations

Google a déjà interdit l’accès à sa plate-forme de publicité AdSense à 200 éditeurs en ligne en raison de la prolifération de fausses informations. C’est ce qu’affirme Scott Spencer, responsable de la gestion des produits au sein du géant de l’Internet.

Spencer rappelle que l’accès à celle-ci peut être refusé pour diverses raisons, telles que la promotion de produits illégaux, la publicité trompeuse, ou la promotion de sites malveillants, mais il ajoute que récemment, Google a mis l’accent sur la lutte contre les fausses informations qui ont fait la une des médias au cours des 2 derniers mois.
Google s’est retrouvé au centre d’une polémique ces dernières semaines en raison de la publication de fausses informations propagées sur le réseau social, que l’on accuse d’avoir influencé les électeurs américains dans la perspective des élections présidentielles.

« De novembre à décembre 2016, nous avons examiné 550 sites qui étaient suspectés de dénaturer le contenu destiné aux utilisateurs, incluant des imitations de médias. Nous avons pris des actions contre 340 d’entre eux pour violation de notre politique, à la fois par la présentation d’informations trompeuses et d’autres délits, et près de 200 éditeurs ont été exclus de notre réseau de façon définitive », précise Spencer. L’identité des éditeurs sanctionnés n’a pas été divulguée.

1,7 milliard de publicités bloquées

Google souligne également qu’au cours de l’année dernière, elle a bloqué 1,7 milliard de publicités parce qu’elles ne respectaient pas la politique de l’entreprise. C’est plus du double par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle 780 millions d’annonces avaient été exclues.

En outre, des actions ont aussi été prises contre les 47 000 sites Web faisant la promotion de produits ou de contenus liés à des escroqueries vantant des produits miracles permettant de réaliser des pertes de poids. 15 000 sites ont également été bloqués parce qu’ils contenaient des logiciels indésirables, et 900 000 publicités ont été désactivées parce qu’elle intégraient un logiciel malveillant. Enfin, 6000 sites Web et 6000 comptes ont été suspendus parce qu’ils vantaient des contrefaçons.

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