Le trust technologique américain Alphabet, maison-mère de Google, a mené des discussions avec le réseau national d’électricité britannique (National Grid) pour améliorer via les algorithmes de DeepMind l’efficacité de ce dernier, rapporte le Journal The Times.
Le trust technologique américain Alphabet, maison-mère de Google, a mené des discussions avec le réseau national d’électricité britannique (National Grid) pour améliorer via les algorithmes de DeepMind l’efficacité de ce dernier, rapporte le Journal The Times.
Ces négociations témoignent de l’impact important des grandes entreprises de la Silicon Valley sur la vie quotidienne de l’homme.
DeepMind a été fondé il y a 7 ans à Londres par Demis Hassabis, Mustafa Suleyman et Shane Legg. L’entreprise a été reprise par Google pour un montant de 400 millions de livres et est notamment déjà active dans la gestion des dossiers médicaux des patients britanniques.
Sécurité énergétique ?
DeepMind, société spécialisée dans intelligence artificielle acquise en 2014 par Google, aurait proposé au National Grid de pourvoir le réseau britannique d’électricité de ses logiciels intelligents.
Deep Mind dit être convaincu de pouvoir renforcer sensiblement l’efficacité du National Grid et des grands producteurs d’énergie. L’entreprise utilise des millions de données personnelles pour prévoir les pics et les creux de la demande énergétique.
Par conséquent, l’offre des fournisseurs d’énergie pourrait être optimalisée. En outre, selon Deep Mind, l’impact écologique des producteurs d’énergie pourrait être atténué.
Alphabet a déjà utilisé les algorithmes de DeepMind pour diminuer de 40% la consommation d’énergie des centres de données du groupe. La collaboration serait particulièrement attractive pour le National Grid qui est en effet confronté à la menace de fermeture de centrales au charbon polluantes et à la hausse explosive de la flotte de véhicules électriques.
Il faut cependant sans doute s’attendre à une opposition à ce projet étant donné que la collaboration avec un groupe étranger donnerait à celui-ci un accès aux infrastructures-clé britanniques et mettrait donc en danger la sécurité énergétique et nationale.