Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a critiqué la presse et ce qui a été publié ces derniers jours à propos d’un soi-disant « document manuscrit » contenant des accords supplémentaires concernant la taxe sur les plus-values. Selon lui, il n’y a rien de secret dans ce document, qui a pourtant suscité beaucoup de remous.
Principaux renseignements
- Georges-Louis Bouchez (MR) a réagi à l’agitation des médias francophones suite à ses déclarations sur un « document manuscrit » concernant l’impôt sur les plus-values.
- Selon lui, ce document n’est pas du tout secret. Il accuse donc la presse.
- « Dans deux ou trois mois, nous aurons tous les détails », a également déclaré Bouchez à propos de cette taxe sur les plus-values.
Depuis le week-end dernier, on parle beaucoup d’un soi-disant « document manuscrit » concernant l’impôt sur les plus-values. En effet, Georges-Louis Bouchez, président du MR, a déclaré le week-end dernier à la RTBF qu’un tel accord manuscrit existait entre lui-même et le premier ministre Bart De Wever (N-VA). Ce document stipulerait que ceux qui conservent leurs actions pendant 10 ans ne doivent pas payer d’impôt sur les plus-values. Selon Bouchez, l’accord est conclu avec De Wever, mais les autres partenaires du gouvernement sont également au courant.
Cette déclaration a suscité l’émoi de l’opposition. Elle a demandé à voir ce document. Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) et le président du cd&v Sammy Mahdi ont alors relativisé ce bout de papier et ont fait référence à l’accord de coalition, qui est public.
« Tous les détails dans deux ou trois mois »
« Je n’ai indiqué que détenir un document de travail qui aide à interpréter le tarif progressif de l’impôt. Avec ce document, je peux justifier mon interprétation », déclare Bouchez à LN24. Il fait référence à la vente d’actions d’entreprises où quelqu’un détient plus de 20 pour cent des parts. À cet égard, il existe un tableau progressif jusqu’à 10 millions concernant la taxe sur les plus-values à payer.
« Ce document de travail est connu de tous les partenaires. Nous l’avons déjà discuté plusieurs fois ensemble. On fait maintenant comme si c’était un grand secret, mais ce n’en est pas un. Je n’ai jamais dit cela. »
« Que chacun fasse preuve de patience, dans deux ou trois mois, nous aurons tous les détails, mais ce n’est pas un faux départ. Tout se passe bien pour le gouvernement de l’Arizona, il y a seulement un problème dans la presse. Il est problématique que les journalistes présentent des éléments factuellement incorrects », conclut Bouchez.
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