Les frites surgelées belges dérangent le Brésil

Selon le ministère brésilien du Commerce extérieur, la présence sur le marché nationale de marques de frites surgelées belges crée une situation de dumping, rapporte La Dernière Heure.

Selon le ministère brésilien du Commerce extérieur, la présence sur le marché nationale de marques de frites surgelées belges crée une situation de dumping, rapporte La Dernière Heure.

Dans le monde entier, la Belgique exporte ses frites surgelées (frites, noisettes et rösti). Quatre marques belges développent leurs activités au Brésil : Lutosa, Eurofrost, Midybel et Clarebout Potatoes). Selon une note du début avril du ministère brésilien du Commerce extérieur, l’importation des produits de ces entreprises belges sur le marché brésilien constitue un obstacle au développement de l’industrie nationale, explique la DH.

Les autorités brésiliennes ont procédé à l’envoi de questionnaires aux entreprises belges et ont même réalisé des visites. Parmi les entreprises contrôlées figure la société Ecofrost, située à Péruwelz. L’entreprise n’a cependant pas eu de retour sur la suite donnée à son dossier. Etant donné la situation politique brésilienne, un rapport définitif n’est pas prévu avant la fin de l’année, explique Ecofrost dans le journal.

Rapport incomplet

La société mouscronnoise Mydibel est accusée d’une marge de dumping de 119%, ce qui revient à dire que ses produits sont écoulés au Brésil pour un prix deux fois moins élevé qu’en Belgique, explique la DH. Selon Hendrik van Houcke, responsable chargé du suivi du dossier, le rapport brésilien omet de nombreux paramètres.

Aucune sanction n’a pour l’heure été prise à l’encontre de Mydibel. Une visite des responsables brésiliens à l’entreprise a été postposée pour des raisons budgétaires, explique Hendrik van Houcke. Cette rencontre devrait etre réalisée dans les prochainsmois  et un nouveau rapport est prévu pour septembre, explique-t-il.