En mai dernier, Fitbit lançait une étude sur ses produits dans le but de savoir si ces derniers pouvaient détecter le coronavirus avant même que les utilisateurs ne présentent les premiers symptômes, cela par le biais d’un algorithme. Les premiers résultats sont tombés et d’après l’enseigne, c’est un succès. Fitbit précise néanmoins qu’il s’agit d’observations préliminaires et non de conclusions finales.
La Fitbit serait capable de détecter pas moins de ‘50 % des cas de Covid-19 un jour avant la déclaration des premiers symptômes avec une spécificité de 70 %’, pouvait-on lire dans le communiqué de l’enseigne.
‘En à peine plus de deux mois, plus de 100.000 utilisateurs de produits Fitbit aux États-Unis et au Canada y ont participé, avec plus de 1.000 cas positifs identifiés. L’étude est l’occasion de voir dans quelle mesure la communauté Fitbit nous aidera à mieux comprendre cette nouvelle maladie si complexe’, a déclaré Conor Heneghan, qui dirige les travaux de recherche chez Fitbit.
D’après le spécialiste, ‘seulement 55 % des personnes interrogées ont déclaré avoir de la fièvre, ce qui signifie que la prise de température n’est pas un critère suffisant pour déterminer si le sujet est infecté ou non.
La VFC diminue chez les sujets testés positifs
La fréquence respiratoire, la variabilité de la fréquence cardiaque et la fréquence cardiaque au repos sont les mesures utilisées par Fitbit pour repérer une infection à un stade précoce. ‘Notre étude confirme également que la fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque au repos et la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) sont toutes des mesures utiles pour indiquer l’apparition de la maladie et qu’il est préférable de les suivre la nuit, lorsque le corps est au repos’, pouvait-on lire dans le communiqué.
‘Nos recherches montrent que la variabilité de fréquence cardiaque (VFC) diminue souvent chez les personnes qui présentent des symptômes de maladie, tandis que leur fréquence cardiaque et respiratoire au repos sont souvent élevées. On observe, dans certains cas, ces changements près d’une semaine avant que les participants ne signalent des symptômes’, ont-ils ajouté.
Se pose encore la question de savoir si d’autres maladies pourraient provoquer des changements similaires au niveau de la respiration, du rythme cardiaque et de la VRC.